Mercredi 12 novembre 2014 / Wednesday 12th November 2014

Jour par Jour / Day by Day
Mercredi 12 novembre / 14h à 17h
UnderPalace Wall-Procession 4 300dpiUnder the Palace Wall • Sous les murs du palais       
Inde | 2014 | 54 min | vosta
un film de / a film by : David MacDougall (Australie)
image, son, montage / cinematography, sound, editing : David MacDougall
production : Fieldwork Films (Griffith, Australie)
david.macdougall(at)anu.edu.au
distribution : Royal Anthropological Institute (Londres, Royaume-Uni) – film(at)thereai.org.uk
 
Discussion animée par / Discussion animated by Jean-Paul Colleyn, anthropologue, cinéaste, Centre d’études africaines
 
Le village de Delwara, au sud du Rajasthan (Inde) fut, dès le 16è siècle, une principauté du royaume de Mewar. Son palais en surplomb est devenu un hôtel de luxe, univers éloigné du quotidien des villageois. Dans la veine de son film SchoolScapes, inspiré par le cinéma des frères Lumière, David MacDougall propose une série de scènes d’observation fine pour explorer l’école primaire de Delwara, élément de la vie contemporaine villageoise, une vie qui se poursuit « sous les murs du palais ».
 
From the 16th century the Indian village of Delwara in southern Rajasthan was ruled as a principality of the kingdom of Mewar. Its palace, which overlooks the village, is now a luxury hotel—a world remote from the daily life of the villagers. Following on from his film “SchoolScapes”, which was inspired by the early cinema of Lumière, David MacDougall here employs a series of precisely observed scenes to explore Delwara’s local primary school as a part of contemporary village life—a life that continues « under the palace wall ».
 
Cinéaste et théoricien de l’anthropologie visuelle, 
David MacDougall a tourné de nombreux films, en Afrique, en Australie, en Europe et en Inde, parmi lesquels la trilogie Turkana Conversations co-réalisée avec Judith MacDougall, au Kenya dans les années 1970, Photos Wallahs (1991), Tempus de Baristas (1993), la série de cinq films Doon School Chronicles, consacrée à l’un des internats  les plus réputés du nord de l’Inde (2000-2004), SchoolScapes (2007) et Gandhi’s Children (2008) sur un lieu d’accueil pour enfants sans abri à Delhi. David MacDougall est Professeur adjoint à l’Université nationale d’Australie (Canberra).

sokoote barre4Sokoote Barre • Le Silence de Barre • (Barre’s Silence)
Iran | 2013 | 66 min | vosta
un film de : Morvarid Peyda, Mehrdad Ahmadpour (Iran)
image / cinematography : Morvarid Peyda

son / sound : Mohammad Sadegh Tasbihi

montage / editing : Mehrdad Ahmadpour

production : Morvarid Peyda – morvarid.peyda(at)gmail.com

distribution : journeyman pictures (Londres, Royaume-Uni) – info(at)journeyman.tv

En présence des cinéastes / Followed by a Q/A session with the filmmakers
Discussion animée par / Q/A session animated by Christian Bromberger, anthropologue, professeur à l’université de Provence

Barre est un taureau de combat qui fait la joie et la fierté d’un village iranien. Les paris sont élevés, l’honneur du village est en jeu. Lorsque Nader, son propriétaire, doit purger une peine de prison, il confie le taureau à son gendre Bahador. C’est alors que commencent les disputes entre villageois. Qui est, en fait, le propriétaire de Barre ? Bahador, qui a investi beaucoup d’argent, ou Nader, qui a prêté l’animal ? Tout comme le football, les combats de taureau offrent de nombreuses possibilités d’intrigues et d’observation.
 
Barre, a fighting bull, is the pride and joy of an Iranian remote village. Locals wager large amounts of money, but what’s most at stake is the honor of the village. As the bull’s owner, Nader, is serving a term in jail, his son-in-law, Bahador, is taking care of Barre. The villagers start to squabble. Who is Barre’s actual owner? Is it Bahador, who put lots of money into the bull, or Nader, who lent the animal out? Much like soccer, bullfights offer plenty of opportunities for intrigue and analysis.
 
Morvarid Peyda est née en Iran en 1985. Après des études de droit, elle commence à travailler en tant que cinéaste en 2010. Elle a réalisé plusieurs courts métrages. Le Silence de Barre est son premier long métrage, co-réalisé avec son époux Mehrdad Ahmadpour.
 
Mehrdad Ahmadpour est né en Iran en 1980. Diplômé de l’université en génie industriel il se dirige ensuite vers une carrière de cinéaste. Il a, depuis 2010, réalisé plusieurs courts métrages. Le Silence de Barre est son premier long métrage.

Mercredi 12 novembre / 17h30 à 19h30
En partenariat avec l’Institut Émilie du Chatelet.
chèvres de ma mère-13Les Chèvres de ma mère • (All My Mother’s Goats)
France | 2013 | 97 min | vf
un film de / a film by : Sophie Audier (France)
image, son / cinematography, sound : Sophie Audier
montage / editing : Cécile Dubois
production : Mille et Une Productions (Paris, France)
milleetune(at)free.fr
distribution : Jour2Fête (Paris, France) – benoit.perrier(at)jour2fete.com
 
En présence de la réalisatrice / Followed by a Q/A session with the filmmaker
Discussion animée par / Q/A session animated  by Michel Bozon, sociologue (INED/IEC)  et Rose-Marie Lagrave, sociologue (EHESS)
 
Sur un plateau isolé des Gorges du Verdon, Maguy fabrique depuis 40 ans du fromage de chèvre, dans le respect de la nature et des animaux. Bientôt à la retraite, elle doit céder son troupeau. Elle décide alors de parrainer Anne-Sophie, une jeune agricultrice qui souhaite s’installer. Au fil des saisons, le processus de transmission s’avère être un douloureux renoncement pour l’une et un difficile apprentissage pour l’autre.
 
On a remote plateau in the Verdon Gorges, Magguy has been making goat cheese for 40 years. As she is about to retire and sell her goats, she decides to help out Anne-Sophie, a young woman who wants to set up her own farm. As seasons go by, things turn out to be more difficult, since one finds it painful to let go, and the other hard to learn from experience.
Après une enfance dans les Gorges du Verdon, Sophie Audier suit des études cinématographiques à Montpellier, puis obtient une licence d’ethnologie à l’Université Paris VII, avant d’intégrer en 1994, le département scripte de la FEMIS. En 1998, elle réalise un moyen-métrage documentaire Dis-moi, mon charbonnier…  primé au Bilan du film ethnographique. Sophie travaille en tant que scripte auprès de grands réalisateurs tels que Manoel de Oliveira, Otar Iosseliani, Radu Mihaileanu, Alain Gomis, Abderrahmane Sissako…
 
Mercredi 12 novembre / 20h30 à 23h
LampeaubeurreLa Lampe au beurre de yak
(Butter Lamp)
Chine, Tibet | 2013 | 16 min | vosta
un film de / a film by : HU Wei (Chine)
image / cinematography : Jean Legrand
son / sound : LUI Cheng
montage / editing : HU Wei
production/distribution : Ama Productions (Paris, France) – contact(at)amaproductions.fr
 
En présence du producteur / Followed by a Q/A session with the producer
Discussion animée par / Q/A session animated  by Michel Tabet, anthropologue, cinéaste
 
Un jeune photographe ambulant et son assistant proposent à des nomades tibétains de les prendre en photo. Entre fiction et documentaire, cette succession de séances devant des toiles de fond peintes évoque subtilement la vie quotidienne des familles, leurs rêves, et l’oppression chinoise.
 
A young itinerant photographer and his assistant offer Tibetan nomads to take their picture. Between fiction and documentary, this series of photo sessions, against painted backdrops, subtly evokes the daily life of these families, their dreams and the Chinese oppression.
 
HU Wei, né à Pékin en 1983, vit et travaille dans la capitale chinoise et Paris. Cinéaste et artiste plasticien, il a suivi diverses formations, notamment la Fémis, l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (Ensba), Le Fresnoy-Studio national des arts contemporains. Ses films ont été projetés dans de nombreux festivals internationaux. Son travail a également été exposé dans les musées et centres d’art (Palais de Tokyo, Gaité Lyrique, Centre Pompidou…)
 
SkinhaseyesandearsSkin Has Eyes and Ears’, Audio-Visual Ethnography in a Sepik Society
“La peau a des yeux et des oreilles”, Ethnographie audiovisuelle dans une société du Sepik
Papouasie-Nouvelle-Guinée | 2014 | 83 min | vostf
un film de / a film by : Daniela Vávrová (Slovaquie)
image, son, montage / cinematography, sound, editing : Daniela Vávrová
production/distribution : Daniela  Vávrová (Cairns, Australie) – rachel(at)reflectangulo.net
 
En présence de la réalisatrice par Skype / Followed by a Skype Q/A session with the filmmaker
Discussion animée par / Q/A animated  by Michel Tabet, anthropologue, cinéaste
 
«La peau a des yeux et des oreilles» est un dicton du peuple Ambonwari de la région Karawari du Sepik oriental (Papouasie-Nouvelle-Guinée), qui exprime comment les hommes perçoivent et communiquent avec le monde extérieur à travers la vue et l’ouïe. Une exploration de l’expérience sensorielle de l’espace et du temps dans la vie quotidienne ambonwari.
 
‘Skin has Eyes and Ears’ is a saying of the Ambonwari people living in the Karawari region of East Sepik Province, Papua New Guinea. It tells how a person perceives and communicates with the external world through seeing and hearing. The film is an exploration into sensory experience of place and time among the Ambonwari.
 
Daniela Vávrová, née à Bratislava (Slovaquie) en 1978, est diplômée en anthropologie sociale et culturelle de l’Université de Vienne (2008). A travers son intérêt pour les cultures du Pacifique Sud, elle explore la relation entre l’anthropologie et la communication visuelle, entre l’écrit, la photographie et le cinéma ethnographique. Doctorante à l’Université James Cook (Cairns, Australie), Daniela est aussi membre fondateur de Reflectangulo 361° (www.reflectangulo.net) et auteur d’un ouvrage de poésie Dream of My Life, 1998.