samedi 15 novembre
20h à 23h
Présentation par Christian Bromberger (professeur d’ethnologie à l’université de Provence, membre senior de l’Institut universitaire de France, chaire d’ethnologie générale), Laurent Fournier (maître de conférences en sociologie du sport et des loisirs à l’université de Nantes) et Laurent Pellé (délégué général du festival).
Introduction et débat en amont de la projection avec Morad Aït-Habbouche (grand reporter et documentariste) et Pascal Blanchard, animés par Christian Bromberger, Laurent Fournier
et Laurent Pellé.
Des noirs en couleur. Les joueurs afro-antillais, guyanais, et de l’océan Indien en Équipe de France de football
France | 2008-2010 | 72’
Réalisation : Morad Aït-Habbouche et Pascal Blanchard (France)
Production : Les Bâtisseurs d’images, Elle est pas belle la vie
En France, lors de la coupe du monde de football de 1998, l’équipe de France était présentée comme black-blanc-beur et était alors unanimement célébrée. Mais, dès l’Euro 96, certains ont dénigré cette équipe et ses joueurs, pas assez français selon eux. Puis, certains intellectuels et hommes politiques ont remis en cause les différentes « couleurs » qui composent l’équipe nationale.
À travers ce film, les auteurs proposent de découvrir l’incroyable épopée de tous ces footballeurs afro-antillais, guyanais, réunionnais qui ont rêvé d’être en Bleu et ont fait rêver des générations de Français. C’est une manière de répondre à ceux qui ont dénigré l’origine de ces joueurs, en retraçant leurs histoires depuis 1931, et en leur donnant la parole à travers des témoignages et des archives exceptionnelles. Le film est une autre manière de mettre en perspective les débats sur l’immigration et nos identités collectives autour des deux dernières coupes du monde en 2010 et en 2014.
Droit au but
France | 1990 | 50’
Réalisation : Philippe Costantini (France)
Production : Ina, TF1, Mission du patrimoine ethnologique
“Une ville, Marseille, dix jours avant un grand match de football. Dans le stade, dont la géographie recompose subtilement l’échelle sociale de la ville, les supporters de l’O.M. vivent leur passion. Pour certains, cette histoire d’amour prime les autres et donne un sens véritable à la vie. Le film a été tourné en dix jours et débouche sur la rencontre-phare du championnat de France 1990 où Marseille a reçu Bordeaux devant 50 000 spectateurs. Je ne connaissais rien au football et encore moins à ses supporters. Pendant le match, j’ai tourné résolument le dos à la pelouse et observé les spectateurs vivant leur passion comme un véritable drame théâtral.”
(Philippe Costantini)
Débat avec Christian Bromberger et Laurent Fournier.