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FIJR 2005 : Programme / Palmarès
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VINGT–QUATRIEME BILAN DU FILM ETHNOGRAPHIQUE
12 – 20 MARS 2005
MUSÉE DE L’HOMME
17, place du Trocadéro
75116 Paris
SALLE DE CINÉMA « JEAN ROUCH »
1er Étage
ENTRÉE LIBRE
Jury
Marc Henri PIAULT, (France), Président du Comité du Film Ethnographique
Catherine BASSET, (France), Ethnomusicologue, Société Française d’Ethnomusicologie
Aminatou ECHARD, (France), Réalisatrice
Inoussa OUSSEINI (Niger), Cinéaste, Délégué permanent du Niger auprès de l’UNESCO
Jean-Marc LHOMMEAU (France), Responsable de l’audiovisuel de la Médiathèque Jacques Duhamel de Plessis-Trevise
Prix
Prix BARTOK – Société française d’Ethnomusicologie
1 000 euros
Prix MARIO RUSPOLI – Direction du Livre et de la Lecture (Ministère de la Culture)
1 000 euros
Prix NANOOK- JEAN ROUCH – CNRS – IRD – CFE
1 000 euros
SELECTION
Françoise FOUCAULT, Laurent PELLÉ
Sélection complémentaire
Annick DEMEULE, Bernard SURUGUE
Nouvelles Vagues…
Depuis un an Jean Rouch s’est retiré dans les silences du sahel nigérien mais je crois que sa voix n’a cessé de nous parvenir, de nous provoquer et par là même de nous encourager à poursuivre le chemin des rencontres, des découvertes, des croisements de regards et d’intentions. Pour faire de la recherche disait-il « il ne faut pas une vie mais des générations de chercheurs ». Nous continuons donc, sans connaître la fin et sans scénario préconçu. Simplement nous acceptons les rencontres, nous regardons, nous écoutons, nous échangeons nos images et nos paroles, nos musiques et nos bruits, nos émotions, nos colères, nos plaisirs. Les mondes qui nous entourent, s’affrontent, s’effondrent, se construisent, s’usent, se métamorphosent et nul aujourd’hui ne s’aventurerait à en prévoir les devenirs comme nous prétendions le faire avec ingénuité, arrogance et passion il y a quelques années. C’est bien cette absence de scénario qui nous permet de nous aventurer dans la découverte, d’approcher les actions en cours, d’identifier de nouveaux acteurs dans des situations nouvelles au lieu de répéter indéfiniment les mêmes répliques. Depuis quelque temps j’entends soupirer après ce qui serait une « crise de l’anthropologie visuelle ». Il me semble qu’il y a une grave erreur d’interprétation. La crise mortelle viendrait d’une continuité pure et simple, d’un constructivisme débordant et triomphaliste dans un champ clos de vérité et d’évidences. Par contre le renouvellement, les démarches différentes, les hésitations, les manoeuvres singulières de nouveaux langages, les cahots et les grincement de machineries différentes, d’associations imprévues, d’éclairages inventés en dehors des naturalismes fatigués, des esthétiques de conservatoire, tout cela trouble, intrigue et donc signifie la constante et profonde provocation nécessaire de l’invention. L’anthropologie n’est pas une entreprise d’embaumeurs et lorsqu’elle arme les regards c’est bien pour affronter les obstacles, les murs de vérités trop évidentes, les couloirs tout préparés qui conduisent aux cimetières bien rangés de catégories, de cultures et de communautés prédigérées, empaquetées, congelées en structures préconstruites par les entrepreneurs du savoir. Elle peut être errances et vagabondages, elle peut s’égarer, elle se doit d’être rencontres et dialogues, interrogations plus que réponses, remises en questions plus que catalogages, expérimentations, hésitations, contradictions actives, doutes bien plus que certitudes et achèvements. Les films qui nous importent trébuchent contre les évidences et leurs sens ne se dévoilent pas d’un coup pour cette simple raison que ce qu’ils signifient aujourd’hui n’est qu’une ébauche, une proposition relative qui demain se formulera autrement, débouchera vers d’autres directions.
Cette année le vingt-quatrième Bilan du Film Ethnographique reçoit un nombre important de nouveaux anthropologues, des regards neufs, des entreprises en gestation qui s’énoncent ou s’annoncent sur des terrains inventés différemment de ceux d’hier : qu’en est-il donc de cette crise ? Aurions-nous encore peur des « objets inquiétants » ?
Marc-Henri Piault
Président du Comité du Film Ethnographique
New Waves…
It is now a year since Jean Rouch withdrew into the silence of the Nigerian Sahel, but I believe that his voice continues to speak to us, provoking and thus prompting us to continue seeking out fresh encounters and discoveries, comparing different approaches and objectives. He used to say that “research takes the lifetime not of one researcher but of generations of researchers”. Which is why we must keep going even if we have no idea what the ending will be and have no script to follow. We must take encounters as we find them, we must look at, listen and exchange words and pictures, music and sounds, emotions, pleasures and vexations. The different worlds around us are all undergoing some form of metamorphosis, be it conflict, collapse, expansion or decline, and nobody today would dare to predict the outcome as we claimed to do with ingenuity, arrogance and passion only a few years ago. It is precisely this blank script that allows us to go out and improvise, watching the action as it unfolds and identifying new actors in new situations instead of constantly repeating the same tired old lines. For some time now, I have been hearing mutterings about a “crisis in visual anthropology”, but for what I believe are entirely the wrong reasons. As far as I am concerned, any crisis that exists is the product of unalloyed continuity, coupled with overweening and triumphalist constructivism in a rarefied atmosphere of truth and obvious facts.
By contrast, renewal, fresh approaches, hesitations, the singular mechanisms of new languages, the grinding and juddering of novel types of machinery, unforeseen associations, illuminations that escape the overworked forms of naturalism and the aesthetics of the museum, all disturb and intrigue, reminding us that invention is borne along by a deep and constant undercurrent of provocation. As anthropology never has been and never will be about embalming, it equips our gaze so that we can see through those walls of facile truths and those well-lit corridors leading straight to the tidy cemeteries of categories, cultures and communities that have been predigested, packaged and frozen into neat portions by knowledge wholesalers. We are free to wander and roam as we please, even if we occasionally lose our way, for what matters are encounters and dialogues, questions not answers. Our task is to call into question not put into pigeonholes. There must be experiments, hesitations and active contradictions. Doubt, rather than certainty or closure. The important films are those that refuse to state the obvious. Their meaning is never immediately apparent for the simple reason that what they mean today is only a rough draft, a relative proposition which tomorrow will be formulated otherwise, sending us in new directions.
The Twenty-Fourth Ethnographic Film Panorama will be attended by many new anthropologists and will provide an opportunity to discover fresh approaches, projects that are beginning to emerge or are already taking shape in fields invented differently from yesterday.
So where is this so-called crisis?
Are we still afraid some “disturbing objects”?
Marc-Henri PIAULT
Chairman of the Ethnographic Film Committee
La relève et l’attente.
Le flambeau de Jean Rouch est repris et tout le monde se sent responsable du passé et du futur. Marc Henri Piault évoque la continuité de la démarche de recherche et exprime sa foi dans l’émergence de regards neufs, de styles différents. Le CNRS ne peut que souscrire, et son soutien au Comité du film ethnographique ne repose pas sur la nostalgie des démarches de pionniers.
Le Bilan est une manifestation importante car elle permet justement de s’ouvrir à tous les regards. Il faut souhaiter que le Comité continue à tenir son rôle de rassembleur. Son esprit d’ouverture permet la rencontre et l’opportunité. Les nouveaux talents et les nouveaux thèmes de recherches y trouveront leur place.
Le CNRS s’est engagé avec l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) à aider les jeunes chercheurs dans la réalisation de leurs premiers films. Mais il faut aussi trouver les moyens de sauvegarder et diffuser les œuvres anciennes. Cet ensemble constitue une richesse dont nous pouvons être fiers et dont notre société a de plus en plus besoin.
L’anthropologie visuelle nous propose une rencontre avec les autres. Elle nous propose un regard méthodique et bienveillant. C’est une démarche indispensable dans notre société habituée aux raccourcis et aux caricatures. Il faut tout faire pour encourager cette attitude et combler les attentes grandissantes de nos concitoyens.
Il faut aussi remercier tous ceux qui on su, avec leur caméra, faire naître ce mouvement.
Pierre Saliot
Directeur du CNRS Images
New Faces, New Expectations
Jean Rouch has a worthy successor and there is a general feeling of responsibility towards both the past and the future. Marc Henri Piault intends to keep the emphasis firmly placed on research and has declared his faith in the emergence of innovative approaches and different styles. The CNRS can only subscribe to this view, as its backing for the Ethnographic Film Committee is certainly not based on any nostalgia for the methods of the early pioneers.
The Panorama is an important event precisely because it opens a window onto so many different visions. The hope now must be that the Committee will continue to bring people together. Its spirit of openness favours fresh encounters and opportunities. New talents and new research topics will always find a home there.
The CNRS, together with the Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), has committed itself to helping young researchers make their first films. However, we also need to find ways of preserving earlier works and introducing them to new audiences. We can be proud of this precious corpus, which has an increasingly important role to play in our society.
Visual anthropology provides a means of encountering others. In a society that has become accustomed to short-cuts and caricatures, its methodical yet benevolent approach is particularly crucial. We must do everything we can to develop this attitude and thereby meet the ever greater expectations of our fellow citizens.
Our final thanks should go to all those who, armed with their cameras, brought this movement into being.
Pierre Saliot
Director of CNRS Images
SAMEDI 12 MARS
Ouverture du Bilan – Opening
Musée de l’Homme – Salle Jean Rouch
de 10h à 13h
« Rouch vu par …»
Conversation with Jean Rouch (France, Italie et Usa, 2004) – Ann Macintosh (Usa) – vidéo, couleur, 40’ – Dialogues français et anglais.
Distribution : Documentary Educational Resources ; Brittany Gravely ; tél. : 1 617 926 0491 ; fax : 1 617 926 9519 ; e-mail : docued(at)der.org
De 1979 à 1980 aux Usa, en France, en Italie une conversation filméer avec humour et complicité avec Jean Rouch
From 1979 to 1980 in Usa, in France, in Italia a conversation, shot with jean Rouch with humour and complicity
« Jean Rouch : Paroles données » (France, 1997) – Marc-Arnaud Boussat (France) – vidéo, couleur, 15’ – Version française
Production et distribution : Marc-Arnaud Boussat ; tél. : 33 1 45 84 07 83 ; e-mail : marcarnaud.boussat(at)free.fr
Aux Rencontres internationales de l’audiovisuel scientifique, Jean Rouch parle de sa conception du cinéma et de son rôle important dans la recherche.
During the Audiovisual Scientific Film Festival, Jean Rouch talks about view on Cinema and its key role in the Scientific Research
Jean Rouch et Germaine Dieterlen « l’avenir du souvenir » (Mali, 2004) – Philippe Costantini (France) – vidéo, couleur, 52’– Version française
Production et distribution : AMIP ; Xavier Carniaux ; tél. : 33 1 48 87 45 13 ; fax : 33 1 48 87 40 10 ; e-mail : amip(at)amip-multimedia.fr
En 2003, Philippe Costantini partait avec Jean et sa femme, Jocelyne, pour le pays des Dogon pour fixer avec eux une date pour le Dama de Germaine Dieterlen, décédée depuis quatre ans. Retrouvailles émouvantes, consultations du « Renard », une date est décidée. Entre temps, Jean ayant décidé de rester définitivement au Niger. Philippe retourne seul filmer les funérailles de Germaine.
In 2003, Philippe Costantini, Jean Rouch and his wife Jocelyne, came to the dogon’s country to organise with them the funerals of Germaine Dieterlen died four years earlier. Moving encourters, consulting with the « Fox », the date is decided. Meanwhile
Jean decide to stay in Niger forever. Philippe came back alone to shoot Germaine’s funerals.
LUNDI 14 MARS
de 10h à 13h
FAIRE VIBRER LES VOIX, RESONNER LES ORCHESTRES !
SING OUT AND STRIKE UP THE BAND !
Le Chant diphonique (France/Île de la Réunion, 2004) – Christian Beguinet (France) – vidéo, couleur, 27’ – Version française
Production et distribution : CRDP Arts et culture, Ile de la Réunion ; Christian Beguinet ; tél. : 33 2 62 20 96 23; e-mail : christian.beguinet(at)crdp-reunion.net
Ce film présente une méthode d’enseignement du chant diphonique proposée par Trân Quang Hai aux enfants et aux professeurs de musique.
This film presents a method of teaching overtone singing proposed by Trân Quang Hai to children and music teachers.
Siaka, musicien africain (Côte d’Ivoire, 2004) – Hugo Zemp (France) – Vidéo, couleur, 80’ – Version française
Production et distribution : SuporXAO ; tél. : 33 1 60 10 65 75 ; e-mail : suporxao(at)free.fr
A travers le portrait de Siaka Diabaté, ce film présente la musique mandingue urbaine de Bouaké. Siaka joue de 5 instruments différents lors des fêtes de mariage et des soirées de danses des associations de jeunes filles.
This film presents urban Mande music of Bouaké. Siaka Diabaté plays 5 different instruments for women who like to dance at marriage celebrations and evening entertainment.
de 14h30 à 18h30
Au delà des frontières la vie continue
Life goes on despite the frontiers
Una vita altrove – Une vie ailleurs (Suisse, 2004) – Alberto Cima (Italie) – vidéo, couleur, 99’ – Sous-titres anglais
Production et distribution : Centre d’études vallée Imagna; Alberto Cima ; tél. : 39 35 24 76 20 ; fax : 39 35 24 76 20 ; e-mail : a.cima(at)inwind.it
Originaire d’un village italien, Lorenzo a passé toute sa vie en France et en Suisse. A 73 ans, il est toujours un bûcheron passionné et la commune du Le Chenit lui a confié le soin de sa forêt.
Lorenzo was born in a small Italian village but he spent most of his life in France and Switzerland. Now he is 73 years old, he is still a passionate lumberman.
Shtou Mong – Stone Dream (Taïwan, 2004) – Hu Tai-Li (Taïwan) – vidéo, couleur, 79’ – Commentaire et sous-titres anglais
Production et distribution : Institute of Ethnology ; Hu Tai-Li ; tél. : 886 2 2652 3451 ; fax : 886 2 2785 5836 ; e-mail : taili(at)gate.sinica.edu.tw
Ce film touche à la question sensible de l’identité nationale et ethnique à Taïwan. La réalisatrice retrouve Liu Pi-Chia, le personnage principal du premier documentaire taïwanais, dans son quotidien et dans de sa famille.
This film touches the sensitive issue of national and ethnic identity in Taiwan. It shows Liu Pi-chia, the first Taiwanese documentary main character, his family and his every day life.
à 20h30
THEATRE DES DIEUX
THEATRE OF THE GODS
Living with Gods (Taïwan, 2004) – Reni Jasinski Wright (Norvège) – Vidéo, couleur, 33’ – Sous-titres anglais
Distribution : Visual Cultural Studies ; tél. : 47 77 64 64 75; fax : 47 77 64 57 90 ; e-mail : gskotnes(at)sv.uit.no
Un film sur la religion populaire à Taïpei. L’histoire de deux jeunes femmes se battant pour survivre avec le théâtre traditionnel.
A film about Chinese folk religion in Taiwan. A story about two young women struggling to make a living with traditional theatre.
La Revanche de Han Xin. Un mystère taoïste (Chine, 2005) – Patrice Fava (France) – Vidéo, couleur, 100’ – Version française
Distribution : CNRS Images ; Sophie Deswarte ; tél. : 33 1 45 07 59 69 ; e-mail : deswarte(at)cnrs-bellevue.fr
Mise en scène du drame liturgique taoïste de la revanche du général Han Xin sur son assassin l’empereur Han Gaozu qu’il avait porté au pouvoir.
The Tao drama of general Han Xin’s revenge on his murderer, emperor Han Gaozu.
MARDI 15 MARS
de 10h à 13h
CULTURES EN MARGE
FRINGE CULTURES
Betelnut Bisnis (Papouasie-Nouvelle-Guinée, 2004) – Chris Owen (Australie) – vidéo, couleur, 52’ – Commentaire et sous-titres anglais
Distribution : Ronin films : tél. : 61 2 62 48 08 51 ; fax : 61 2 62 49 16 40 ; e-mail : andrew.pike(at)roninfilms.com.au
A travers le voyage des personnages, ce film nous montre le quotidien en Papouasie-Nouvelle-Guinée, pas l’actualité des faits divers qui domine la presse australienne, mais la vie au jour le jour de ces citoyens aux racines rurales.
As they go about the characters travels, the film presents us with a vivid portrait of present-day life in Papua New Guinea, not the « doom and gloom » stories that dominate the daily news in the Australian media, but the day-to-day realities of life for « grass roots » citizens.
Cara Pianta d’Oliva (Italie, 2004) – Francesco Marano (Italie) – vidéo, couleur, 65’ – Sous-titres anglais
Distribution : Francesco Marano ; tél. : 39 347 75 63163 ; e-mail : marano(at)unibas.it
Angelo est un paysan de 75 ans qui vit dans la région de Basilicata (Italie). Même s’il est isolé, Angelo est concerné par la mondialisation et veut garder sa propre identité.
Angelo is a 75 years old peasant living in a country of Basilicata region (Italy). Even if living in an isolated site, Angelo got involved in the processes of world globalization endeavoring to keep his own identity.
de 14h30 à 18h30
CINEMA ET ANTHROPOLOGIE : VOYAGES
DANS LE TEMPS
CINEMA AND ANTHROPOLOGY, OR A JOURNEY THROUGH TIME
Through these eyes (Canada, Usa, 2004) – Charles Laird (Canada) – vidéo, couleur, 55’ – Dialogues et commentaire anglais
Distribution : Documentary Educational Resources ; Brittany Gravely ; tél. : 1 617 926 0491 ; fax : 1 617 926 9519 ; e-mail : docued(at)der.org
Reconsidération de la politique et des controverses du programme éducatif américain,.des années 60 : « Man : a Course of Study » Une perspective historique pour l’étude de l’anthropologie.
Politics and controversy on the 60’s educational program « Man : a Course of Study ». An historical perspective about use of anthropology.
Dessine-moi une frontière (France/Guyane, 2004) – Geneviève Wiels (France) – vidéo, couleur, 52’ – Version française
Production et distribution : RFO ; Geneviève Wiels ; tél. : 33 1 55 22 71 00 ; fax : 33 1 55 22 74 90 ; e-mail : genevieve.wiels(at)rfo.fr
À partir de 1946, Jean Hurault, géographe, poursuit le relevé de la carte du sud de la Guyane. Il filme au cours de ses missions. Aujourd’hui, il revisite ses images.
Jean Hurault first came in Guyana in 1946. He had to draw the Southern Guyana map. During several stays in never quit filming. In this film, he screens and comments his images.
Détour De Seta (Italie, 2004) – Salvo Cuccia (Italie), vidéo, couleur, 57’ – Commentaire et sous-titres anglais
Production : Filmoteca Regionale Siciliana, CRICD ; tél. : 39 91 69 67 927 ; fax : 39 91 58 56 08 ; e-mail : cinema(at)regione.sicilia.it
À travers les films de Vittorio De Seta, le réalisateur montre les transformations de l’Italie des 50 dernières années.
A journey through the films of Vittorio De Seta : the filmaker narrates the last 50 years of transformation in Italy.
à 20h30
EVANGELISATIONS…
SPREADING THE GOOD NEWS
Memories without Rememberers (Inde, 2004) – Anna Sanmarti et Alba Mora (Espagne) – vidéo, couleur, 27’ – Commentaire et sous-titres anglais
Production : Ittalmaran & Alphafilms ; tél. : 34 679 84 49 27 ; e-mail : ittalmaran(at)yahoo.es
Au début des années 80 une nouvelle route est arrivée jusqu’aux villages les plus reculés du Soraland. Depuis, les missionnaires chrétiens ont massivement converti les Lanjia Sora qui ont abandonné leurs anciens rites et leurs traditions.
At the beginning of the eighties a new road reached the most remote villages of Soraland (India). From then on, Christian missionaries have converted many Lanjia Sora who have abandoned their old rites and traditions.
Dieux et Satans (Indonésie, 2004) – Martine Journet et Gérard Nougarol (France) – vidéo, couleur, 88’ – Version française
Production et distribution : Martine Journet et Gérard Nougarol ; tél. : 33 1 40 30 51 00 ; e-mail :
inojo(at)9online.fr
Le film relate les toutes premières réactions des Wana de la Morowali (Indonésie) et de leurs chamans face à l’arrivée du christianisme et la représentation qu’ils se font de lui à travers leur propre imaginaire.
This film tells us about the Morowali (Indonesia) Wanas and their shaman’s very first reactions facing Christianity, and its representation in their own system.
MERCREDI 16 MARS
de 10h à 13h
DEA CINEMA, AUDIOVISUEL,
CULTURE ET SOCIETE PARIS X – NANTERRE
DEA POSTGRADUATION IN CINEMA, AUDIOVISUAL, CULTURE AND SOCIETY, PARIS X – NANTERRE
Films réalisés dans le cadre de l’option « Cinéma anthropologique et documentaire » fondé par Jean Rouch en1976.
de 14h30 à 18h30
ECONOMIE LIBERALE DANS LES STEPPES
THE FREE MARKET COMES TO THE STEPPES
Esprit nouveau (Russie/République de Touva, 2005) – Charles Stépanoff (France) – vidéo, couleur, 75’ – Version française
Contact : Charles Stépanoff ; tél. : 33 1 43 26 40 10 ;
e-mail : stepanoff(at)ens.fr
En Sibérie méridionale, chez les nomades de la steppe, le chamanisme est pratiquement oublié après 70 ans de répression antireligieuse. L’exploration du film s’oriente vers les villes où des chamanes issus de l’intelligentsia soviétique s’organisent et reçoivent leurs clients.
In Southernmost Siberia, at the nomads of the steppe, the shamanism is about forgotten after 70 years of antireligious repression. Exploration is thus directed towards the cities where shamans coming from soviet intelligentsia get organized and receive their customers.
Tant qu’il y aura des steppes (Mongolie, 2004) – Fabienne Fourneret et Julien Leroy (France) – Vidéo, couleur, 116’ – Sous-titres français
Contact : Fabienne Fourneret ; tél. : 33 6 13 21 61 95 ; e-mail : f-fa(at)voila.fr
Le quotidien d’une famille donne à voir la transition d’un système de planification socialiste à une démocratie libérale.
In Mongolia, a family everyday life shows us the transition from socialist planning to liberal democracy.
à 20h30
LES ESPRITS NE SONT PAS «NICKEL»
NICKEL-AND-DIME SPIRITS
Les Esprits du Koniambo. En terre kanak (France/ Nouvelle Calédonie, 2004) – Jean-Louis Comolli et Alban Bensa (auteur) (France)
vidéo, couleur, 90’ – Commentaire, dialogues et sous-titres français
Distribution : CNRS Images ; Sophie Deswarte ; tél. : 33 1 45 07 59 69 ; e-mail : deswarte(at)cnrs-bellevue.fr
Les Kanak ont un rapport particulier avec la terre, porteuse de leur histoire, de leurs mythes, partie intégrante de leur être. À travers les négociations autour du projet d’implantation d’une usine de nickel, ce film montre la difficulté du maintien de l’identité d’un peuple, de la reconnaissance de sa culture et de sa langue.
Land has a special meaning for Kanak people. It carries their history, their myths, and is a part of their being. Through negotiations related to the project of a new factory, this film shows how difficult it is to maintain a cultural identity.
JEUDI 17 MARS
de 10h à 13h
AU SERVICE DES AUTRES
WORKING FOR OTHERS
Shanti (Népal, 2004) – Helene Moltke-Leth (Danemark)
vidéo, couleur, 27’ – Commentaire et dialogues anglais
Production et distribution : The National Filmschool of Denmark ; Julie Tarding ; tél. : 45 32 68 65 46 ; fax : 45 32 68 65 66, e-mail : jta(at)filmskolen.dk
Shanti (13 ans) est l’aînée de sa famille. Elle a dû quitter l’école et trouver un travail loin des siens. Elle leur envoie ce qu’elle gagne pour que ses frères et sœurs puissent être scolarisés. Shanti rêve de retourner à l’école, de retrouver ses amis et sa famille.
Shanti is 13 and an elder sister. She had to leave school, find a job far away from her family. Although she dreams about going back to school, she sends her earnings home so that her brother and sister may go to school.
Sidheswri Ashram (Inde, 2004) – Virginie Valissant-Brylinski et Bénédicte Jouas (France) – vidéo, couleur, 43’ – Sous-titres français
Production : Virginie Valissant-Brylinski ; tél. : 33 4 79 26 29 85 ; e-mail : virgv(at)netcourrier.com – Bénédicte Jouas; tél. : 33 1 48 25 18 13 ; e-mail : benijouas(at)yahoo.fr
Une journée avec les membres d’un restaurant ashram de Calcutta. On y découvre une microsociété soudée, solidaire et tolérante.
One day with the people living and working in an ashram restaurant in central Calcutta. This micro society shows intense brotherhood.
Dhobighat (Inde, 2004) – Giorgio Garini (Italie)
vidéo, couleur,48’ – Dialogues et sous-titres anglais
Production et distribution : PiCfilm sa. ; tél. : 41 91 966 38 71 ; fax : 41 91 966 38 72 ; e-mail : info(at)picfilm.ch
Le Dhobighat est la plus grande buanderie à ciel ouvert du monde. C’est là que 4000 membres de la caste Dhobi travaillent jour et nuit pour garantir un service essentiel aux 15 millions d’habitants de Mumbai (Bombay).
The Dhobighat is the world’s largest outdoor laundry. Here 4000 members of the Dhobi cast work night and day in order to guarantee an essential service to Mumbai’s 15 million inhabitants.
de 14h30 à 18h30
VIBRATOS ET TREMOLOS POPULAIRES
VIBRATOS AND TREMOLOS IN POPULAR MUSIC
Plan séquence d’une mort criée . (Roumanie, 2004) – Filippo Bonini Baraldi (Italie) – vidéo, couleur, 62’ – Sous-titres français
Contact : Filippo Bonini Baraldi ; tél. : 33 1 43 38 62 49 ; e-mail : filibb(at)libero.it
Dans le quartier tsigane d’un village de Transylvanie, une vieille femme est morte. Lors des nuits précédant l’enterrement, les lamentations et la musique se succèdent à son chevet.
In the Gypsy’s quarter of a Transylvanian village, an old woman died. A « plan séquence » on lamentations and music played during the nights preceding the burial.
Les Filles de la lune (Maroc, 2004) – Laurent Aït Benala (France) et Mohamed Atif (Maroc) – vidéo, couleur, 52’ – Version française
Production et distribution : ANTEA ; tél. : 33 5 61 25 98 98; fax : 33 5 61 25 97 98 ; e-mail : anteaprod(at)free.fr
Dans une station-service, au Maroc, une vieille Cheikha s’est confiée à un enfant d’une dizaine d’années. Bien que longtemps mystérieuses, ses paroles ont fécondé un itinéraire que cet enfant questionne aujourd’hui.
In a filling station, an old Sheikha confided in a 10 years old child. Her words, which remained mysterious for a long time, gave rise to an itinerary which this grown up child is today questioning.
Bhedako Oon Jasto – A la recherche d’une chanson – (Népal, 2003) – Kiran Krishna Shrestha (Népal) – vidéo, couleur, 56’ – Sous-titres anglais
Production et distribution : Nepa-Laya ; tél. : 977 1 554 26 46 ; fax : 977 1 552 36 65 ; e-mail : nepalaya(at)wlink.com.np
Une narration simple et spontanée du processus de recherche d’une chanson, au cours d’un voyage et de rencontres dans la région qui l’a vue naître.
Bhedako Oon Jasto is a simple and spontaneous visual documentation of a search process of a song.
à 20h30
PATRIMOINE : CONSERVATION A QUEL PRIX ?
HERITAGE: CONSERVATION AT WHAT PRICE?
O Arquitecto e a Cidade Velha – L’Architecte et la vieille ville (Portugal et Cap Vert, 2003) – Catarina Alves Costa (Portugal) – vidéo, couleur, 72’ – Sous-titres français
Production et distribution : Laranja Azul production ; tél. : 351 21 38 617 46 ; e-mail : laranjazul(at)mail.telefpac.pt
Un architecte visionnaire, Alvaro Siza, est appelé à venir orchestrer la restauration de la vieille ville de Santiago, au Cap Vert, ce qui suscite chez la population de grands espoirs d’amélioration de leurs conditions de vie. Quel sera le résultat de cette rencontre ?
Alvaro Siza, a visionnary architect has been sollicited to lead Santiago’s (Cap Vert) old town restauration. People hope this project will improve their way of life.
Derrière la carte postale : Angkor, la bourse ou la vie (Cambodge, 2004) – Vincent Leduc (France) – vidéo, couleur, 52’ – Version française
Production et distribution : Les Films de l’olivier ; tél. : 33 3 44 41 54 60 ; e-mail : vleduc(at)club-internet.fr
Angkor est proche de réunir un million de touristes par an. Quel est le sens de la civilisation qui avant-hier construisait des temples, hier massacrait la population, et aujourd’hui construit des hôtels quand les enfants continuent de mourir ?
Angkor is soon going to reach one million visitors per year. What is the meaning of civilization when before yesterday it was building temples, when yesterday it was killing its people and who today is building hotels while children go on dying?
VENDREDI 18 MARS
de 10h à 13h
JEUNES ANTHROPOLOGIES VISUELLES
VISUAL ANTHROPOLOGY: THE NEW GENERATION
Zavra, a Passer in Kapsiki Land (Cameroun et Nigéria, 2004) – Ahmadou Mouadjamou (Cameroun) – vidéo, couleur, 37’ – Commentaire et sous-titres anglais
Distribution : Visual Cultural Studies ; tél. : 47 77 64 64 75; fax : 47 77 64 57 90 ; e-mail : gskotnes(at)sv.uit.no
Les Kapsiki, divisés par une frontière coloniale et un relief hostile, s’adaptent et se complètent économiquement et socialement. A travers le quotidien du passeur, Zavra, on comprend l’importance des intermédiaires pour cette communauté.
Kapsikis are split by colonial boundaries and a mountain chain. Through a passer’s every day life, Zavra’s, we understand how go-between are important for this community.
Milking the Desert (Syrie, 2004) – Yasmin Fedda (Palestine/Canada) – vidéo, couleur, 25’ – Commentaire et dialogues anglais
Distribution : Granada Centre for Visual Anthropology ; tél. : 44 161 275 4001 ; fax : 44 161 275 3970 ; e-mail : granada.centre(at)man.ac.uk
Le quotidien, la routine et les motivations d’un moine syrien et d’un novice français à Mar Musa, monastère abyssinien dans le désert syrien, crée l’arrière-plan des relations entre musulmans et chrétiens dans la région.
The daily lives, routines, and motivations of a syrian monk and french novice at Mar Musa, the abyssinian monastery in the desert of Syria create a backdrop for muslim and christian relations in the area.
Standard bearers of Hussein. Women commemorating Kerbala – (Iran, 2003) – Ingvild Flaskerud (Norvège) – vidéo, couleur, 35’ – Sous-titres anglais
Production : Department of Religious Studies ; Ingvild Flaskerud ; tél. : 47 77 64 43 27; fax : 47 77 64 49 05 ;
e-mail : ingvildf(at)sv.uit.no
Ce film montre des rituels de commémoration des femmes chiites pendant les fêtes de Muharram et Safar. Nous rencontrons deux femmes qui accueillent des rituels chez elles et dans une husseinieh privée.
This film focuses on Shia-Muslim women’s performance of commemoration rituals during Muharram and Safar feasts. We meet two women who host rituals in their home and in a privately owned husseinieh.
Regards sur le voile (Yemen, 2004) – Vanessa Langer (Suisse) – vidéo, couleur, 30’ – Sous-titres français
Production et distribution : Êthos films ; Vanessa Langer; tél. : 41 22 786 40 40 ; e-mail :
langervanessa(at)hotmail.com
À Sana’a, on dénombre une très grande diversité de voiles. Le langage de cette variété joue sur ce que l’on cache et ce que l’on dévoile. En abordant le voile sous l’angle de la mode, ce film propose un regard différent sur une thématique hautement médiatisée.
In Yemen, a wide variety of veils can be found. These different means of expression play with what one hides and what one unveils. Approaching the veil from a fashion standpoint, this film offers a different perspective on this highly and debated topic.
de 14h30 à 18h30
SUIVRE SON CHEMIN
LETTING LIFE TAKE ITS COURSE
Adak Vow (Macédoine, 2003) – Elizabeta Koneska (Macédoine) – vidéo, couleur, 43’ – Sous-titres anglais
Production et distribution : Idea Production DDB ; tél. : 389 2 2402 838 ; fax : 389 2 2402 740 ; e-mail : igor.cvetkovski(at)ideaplusddb.com.mk
Les Yürüks descendent de tribus nomades venues d’Anatolie installées dans les Balkans, dans le sud-est de la Macédoine. Leur coutume du Adak-an – voeu au Tout Puissant – est celle du mariage d’une petite fille.
Yürüks were nomadic tribes who moved to the Balkan from Anatolia. The Adak-an custom, vow to the Almighty, is the wedding of a small girl.
Mamaliga Te Asteapta – Le Village est toujours là – (Roumanie, 2004) – Laurentiu Calciu (Roumanie) – vidéo, couleur, 59’ – Sous-titres anglais
Production et distribution : Productive International Romania ; tél. : 40 21 224 6733 ;
e-mail : contacts(at)productive.ro
Un jeune homme d’origine rurale est pris entre deux mondes : celui de la ville où il était et compte redevenir étudiant et celui de son village où sa famille survit difficilement grâce à sa parcelle de terre.
A young man is caught between two worlds : the city where he often lives as a student and his village where his family struggles to make a living with the tiny plot of land they own.
Pretty Dyana – (Serbie, 2003) – Boris Mitic (Serbie) –
vidéo, couleur, 45’ – Sous-titres anglais
Production et distribution : Dribbling Pictures ; tél. : 381 63 7715 241 ; fax : 381 11 2391 369 ;
e-mail : info(at)dribblingpictures.com
Des réfugiés gitans de la banlieue de Belgrade recyclent des 2 CV et des Dyanes en des véhicules étonnants qu’ils utilisent pour récupérer du carton, des bouteilles et de la ferraille.
An intimate look at Gypsy refugees in a Belgrade suburb who make a living by transforming Citroën’s classic 2CV and Dyana cars into strange vehicles, which they use to collect cardboard, bottles and scrap metal.
à 21h00
Palmarès
Award-winners
Damouré, Moussa & Tallou. Rouch’s Family of Bandits in Niger – (Niger, 2005) – Berit Madsen et Anne Mette Jorgensen (Danemark) – vidéo – couleur – 80’ – Commentaire anglais et dialogues français
Production et distribution : Manche Film ; Berit Madsen ; tél. : 45 8613 8016 ; e-mail : manchefilm(at)tiscali.dk
En 2003, les deux réalisatrices partent à Niamey réaliser un film sur Damouré Zika, Moussa Hamidou et Tallou Mouzourane, amis, acteurs, collaborateurs, techniciens, co-scénaristes, co-réalisateurs de Jean Rouch pendant plus de quarante ans, qui racontent chacun à leur manière cette expérience unique qui a changé le cours de leur vie.
In 2003 two filmmakers went to Niger to make a film with Damouré Zika, Moussa Hamidou and Tallou Mouzourane. They were curious to learn how Rouch’s friends in Niger had experienced all these years of working with him and the cinema.
SAMEDI 19 MARS
Table Ronde
« DVD, support de diffusion de la recherche en anthropologie visuelle. »
« Les machines n’inventent pas encore le monde et elles ne le détruisent que si nous les laissons faire. Apprenons à nous en servir, à les faire servir : notre imagination a le pouvoir de créer, d’inventer le réel, le numérique participe de ces nouvelles explorations où les langages parlent entre eux. » (Marc Henri Piault)
Les intervenants (institutions, producteurs, anthropologues, cinéastes…) examineront les diverses possibilités offertes par ce nouvel outil mis à la disposition des chercheurs et d’un large public.
Débats animés par Marc Henri Piault et Yasuhiro Omori (National Museum of Ethnology, Osaka, Japon).
Matinée
De 10h à 13h
Participants :
Sophie Deswarte – Responsable de la vidéothèque, CNRS Images – La politique d’une institution en matière de réalisation de DVD.
Laurence Pourchez et Doris Bonnet – Ethnologues – Du soin au rite : l’enfant sujet et acteur du rituel.
Christine Louveau de La Guigneraye et Jean Arlaud – Anthropologues et cinéastes – Réflexions autour d’une expérimentation de DVD vidéo anthropologique.
Après-midi
de 14h30 à 18h30
Participants :
François-Romain Dumont et Jean-Baptiste Miel – Éditions Cosmonote – Sonorama sud du Bénin (DVDRom) (www.cosmonote.net)
Jean-Paul Colleyn – Cinéaste, universitaire EHESS – Mali Kow. Les choses et les dires du Mali
Vianney Delourme – Directeur de collection aux Éditions Montparnasse – Coffret Jean Rouch
DIMANCHE 20 MARS
à 13h
Projection des films primés
Screening of the award-winning films
Programme établi sous toute réserve
Draft programme subject to alterations
PARTENAIRES
CNRS Images – Cinéma du Réel – Ministère des Affaires Étrangères, Bureau du documentaire – Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Livre et de la Lecture – Direction régionale des Affaires culturelles d’Île-de-France – IRD Audiovisuel – Muséum National d’Histoire Naturelle, Musée de l’Homme – Radio France Internationale – RFO Réseau France Outre-mer – Société française d’Ethnomusicologie
Merci à tous ceux qui ont rendu possible cette manifestation et notamment :
Christine Chapon, Philippe Costantini, Frédéric Eckly, Simone Jousse, Nathalie Lambert, Corinne Maury, Nadine Wanono
Contact : Françoise FOUCAULT,Responsable du Bilan du Film ethnographique ; Laurent PELLÉ ; Coordinateur
Tél. : 33 1 47 04 38 20 – Fax : 33 1 45 53 52 82
E-mail : cfe(at)mnhn.fr
http://www.comite-film-ethno.net