BILAN 2006 : Programme / Palmarès
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VINGT–CINQUIÈME BILAN DU FILM ETHNOGRAPHIQUE
18 – 27 MARS 2006
MUSÉE DE L’HOMME
17, place du Trocadéro
75116 Paris
SALLE DE CINÉMA JEAN ROUCH
1er Étage
JURY
Président du jury : Paul Henley (Grande-Bretagne), Professeur, Directeur du « Granada Centre for Visual Anthropology », Manchester.
Sophie Audier (France), Cinéaste.
Francesco Marano (Italie), Anthropologue, Cinéaste, Université della Basilicata, Matera.
Nadja Monnet (Belge/Suisse), Membre fondateur de Contraplano- LAD (Laboratoire d’Action Documentaire), Barcelone, Espagne.
Nicolas Prévôt (France), Ethnomusicologue.
Martine Markovitz (France), Responsable de la programmation vidéo et cinéma, Service culturel, École Nationale Supérieure des Beaux Arts, Paris.
DÉBATS ANIMÉS par Marc H. Piault (France), Président du Comité du Film Ethnographique.
PRIX
Prix NANOOK – JEAN ROUCH – Société des Amis du Musée de l’Homme – 1 500 Euros.
Prix BARTOK – Société Française d’Ethnomusicologie – 1 000 Euros.
Prix MARIO RUSPOLI – Direction du Livre et de la Lecture, Ministère de la Culture et de la Communication – 1 000 Euros.
Sélection
Françoise Foucault, Laurent Pellé.
Sélection complémentaire
Aminatou Échard, Philippe Costantini, Philippe Lourdou.
SITE WEB, conception graphique et réalisation
Antoine Chech.
PROJECTIONS
Benoît Vergnol.
Collaborations :
Muséum National d’Histoire Naturelle, Musée de l’Homme
Cinéma du Réel
Documentary Educational Resources
Soutiens :
Région Ile-de-France,
Département Recherche-Innovation-Technologie
CNRS Images
Direction régionale des Affaires culturelles d’Île-de-France
Istituto Superiore Regionale Etnografico, Nuoro, Italie
Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Livre et de la Lecture
IRD, Délégation à l’Information et Communication
Société des Amis du Musée de l’Homme
Société française d’Ethnomusicologie
CEMAf-SPAN, EPHE-CNRS
En partenariat avec :
Radio France Internationale
Merci à tous ceux qui ont rendu possible ces
manifestations :
Lucia Barahona ; Hanna Cohen; Philippe Costantini; Aminatou Échard; Christine Louveau de la Guigneraye; Simone Jousse; Philippe Lourdou; Corinne Maury; Meryem Ouertani; Vincent Papougnot; Élise Sintès; Smaranda Trifan
Et tous les amis non cités qui nous ont aidés à réaliser la manifestation.
BILAN DU FILM ETHNOGRAPHIQUE :
VINGT CINQ ANS !
Une crise de croissance
Le 8 mars 1982 a débuté le premier Bilan du Film Ethnographique organisé par Jean Rouch. Depuis, près de mille films ont été programmés, une moyenne d’environ quarante films par an, pour la plupart assez largement distribués tant en France qu’à l’étranger. C’est sans doute l’une des plus anciennes et des plus importantes manifestations de ce genre dans le monde et nous allons ouvrir sa vingt-cinquième édition.
Le Bilan a largement contribué à une véritable révolution dans la conception même de l’anthropologie. De nouveaux chemins de connaissance se sont ouverts, croisant l’expérimentation des techniques cinématographiques et des savoir-faire anthropologiques. L’expérience du terrain et la prise en compte du contemporain ont impulsé une nouvelle manière de voir approchant progressivement de l’anthropologie partagée proposée par Jean Rouch.
Le langage cinématographique en anthropologie a permis d’explorer des champs longtemps restés marginaux : la durée et la relation espace/temps, les émotions, la relativité des comportements et des valeurs, les traitements comparatifs du corps, les formes culturelles de l’expression de la personne, la mise en scène de la parole et la construction permanente du réel, les modalités concrètes de toutes les représentations… Ce sont des moyens désormais incontournables pour prendre en compte une essentielle réciprocité des regards. L’anthropologie visuelle est devenue un champ de recherche et d’expérimentation largement partagé dans le monde et le Bilan aura été l’un des vecteurs essentiels de cet avénement.
Les expériences confrontées au cours de ces vingt cinq années de Bilan, ouvrent aujourd’hui à des interrogations renouvelées sur les modalités instrumentales comme sur la nature des champs d’investigations. Des technologies révolutionnaires sont à notre disposition mais elles n’apportent rien en elles-mêmes si le regard que nous portons sur nous mêmes et sur les autres reste inchangé. Lors du Bilan de 2004, nous avions amorcé une réflexion à propos de ces technologies, conscients d’une nécessaire différentiation des manières de faire dans un champ élargi de l’anthropologie visuelle.
Les expériences présentées à ce Bilan 2006 et la diversité des réalisateurs appartenant à de nombreux pays font largement échos à ces préoccupations. Celles-ci nous ont conduit, pour enrichir notre réflexion, à proposer en conclusion de ce 25° Bilan du Film Ethnographique un colloque international intitulé : »Du Cinéma Ethnographique à l’Anthropologie Audiovisuelle ».
Certains ont parlé d’une crise de l’anthropologie audiovisuelle, il me semble plus vraissemblable d’évoquer une « crise de croissance » à laquelle nous sommes tous conviés de participer le plus largement possible.
Marc H. Piault
Président du Comité duFilm Ethnographique
La Société des Amis du Musée de l’Homme est très heureuse de parrainer le 25ème Bilan du film ethnographique qui se tient à Paris du 18 au 24 mars 2006, et de doter le prix Nanook Jean Rouch..
Elle veut ainsi rendre hommage à Jean Rouch dont elle a toujours suivi et soutenu le travail et qui a été membre de son Conseil d’administration pendant plusieurs années .
La Société des Amis souhaite ainsi manifester tout l’intérêt qu’elle porte au film ethnographique, aider les organisateurs à poursuivre l’œuvre de Jean Rouch et célébrer avec eux le 25ème anniversaire de cette manifestation
Vincent Timothée
Président de la Société des Amis
du Musée de l’Homme.
Bilan du film ethnographique- festival 2006
Editorial du Directeur du livre et de la lecture
Le ministère de la Culture et de la Communication – direction du Livre et de la Lecture –apporte, depuis près de vingt ans, son soutien au Bilan du film ethnographique crée en 1982 par le cinéaste et ethnographe Jean Rouch. En soutenant ce festival, événement majeur pour penser la relativité des cultures et observer la réciprocité des regards, la direction du Livre et de la Lecture s’attache, en complément des travaux du cercle international des chercheurs et des cinéastes de l’ethnologie et de l’anthropologie audiovisuelle, à faire découvrir une sélection exigeante de ce genre cinématographique auprès du public des bibliothèques françaises au travers du prix Mario Ruspoli décerné par un jury de professionnels du cinéma documentaire et des bibliothèques. Cette vingt-cinquième édition du Bilan du film ethnographique, fidèle à l’esprit de Jean Rouch, tiendra à coup sûr toutes les promesses de créativité chères à son fondateur.
I’m quite fond of the idea that it’s this same little Pale Fox who introduced the « digital » in our electronic systems. … There will be books associated with those discs that will cost nothing at all….You’ll take out a disc that reads Sigui19-0, and a little label explains : an old man tells the myth in a secret language…..It’s these video disc books that future generations will read in a hundred years, and I’ll receive the best criticisms of my films in maybe two centuries! I like this idea. In Jean Rouch, The Camera and Man, Anthropology on Visual Communication, Vol 1, 1973.
Organiser un colloque sur “nouvelles technologies, nouveaux terrains, nouveaux langages” à l’issue du 25eme Bilan du film ethnographique, permet de rendre hommage à Jean Rouch, initiateur de cet incontournable rendez-vous des anthropologues cinéastes et de poursuivre son travail de pionnier.
Si, en 1973, Jean Rouch imaginait déjà la mise en circulation de nouveaux objets de connaissance créés grâce aux techniques digitales, trente ans plus tard l’essor de ces nouvelles technologies réactualise la célèbre opposition entre Pythagore et Aristote, entre la préséance des nombres sur celle des sens dans l’architecture du monde.
Art de l’ère industrielle, né à l’âge des techniques analogiques, le cinéma a engendré une réflexion critique sur le monde et ses systèmes de représentation. A l’époque de la numérisation et de la globalisation, l’anthropologie visuelle se confronte à de nouveaux enjeux éthiques, politiques et économiques, liés aux conditions de production et de circulation des données recueillies. Au-delà d’une simple mise en commun des savoirs acquis, ce colloque permettra une confrontation entre les nouvelles approches, les nouveaux terrains et favorisera l’émergence d’une nouvelle éthique partagée par les acteurs, les auteurs et les spectateurs impliqués dans la « res publica » le domaine publique, espace global, certes, mais que nous nous devons d’investir des regards, des questionnements et des émerveillements de tous.
Nadine Wanono
CEMAf-SPAN, CNRS, ethnologue, cinéaste.
SAMEDI 18 MARS
Ouverture du Bilan
Hommage John Marshall
John Marshall, un maître du cinéma ethnographique et documentaire.
John Marshall (1932-2005) est l’auteur reconnu d’une œuvre cinématographique composée essentiellement de deux ensembles : l’un consacré aux Bushmen !Kung du désert du Kalahari (27 films réalisés entre 1957 et 2003) et l’autre à la police de Pittsburgh (20 films réalisés entre 1970 et 1973).
Les films tournés chez les Bushmen !Kung, constituent un ensemble irremplaçable décrivant la vie quotidienne les manifestations cérémonielles de ce groupe. John Marshall s’y révèle un cinéaste alliant sensibilité aux personnes filmées et rigueur cinématographique.
C’est également un réalisateur qui s’est engagé pour la défense des Bushmen confrontés au monde moderne et celle des droits civiques aux Etats-Unis (Pittsburgh Police series). Il a également co-réalisé avec Frederick Wiseman le film Titicut Follies dont il est le cameraman (1967).
John Marshall a fondé en 1968, avec le cinéaste-anthropologue Timothy Asch, le Documentary Educational Resources (DER), organisme destiné à la production et à la distribution de films ethnographiques et documentaires.
de 10h à 13h
The Hunters (Namibie, 1957) – Vidéo, couleur, 72′ – Version anglaise.
Contact : Documentary Educational Resources ; Brittany Gravely ; docued(at)der.org
Un des grands classiques du cinéma ethnographique tourné en 1951-1952, The Hunters suit, pendant cinq jours, un groupe de quatre Bushmen chassant une girafe dans une région de savane proche du désert du Kalahari.
This early classic in anthropological film follows the hunt of a giraffe by four Bushmen over a five-day period. The film was shot in 1952-53 when John Marshall was a young man, and is his first feature length film.
A joking relationship (Namibie, 1962) – Vidéo, noir et blanc, 13′ – Version anglaise.
Contact : Documentary Educational Resources ; Brittany Gravely ; docued(at)der.org
Moment de badinage amoureux au cour d’une relation de parenté à plaisanterie entre N!ai, une jeune fille de /Gunda, et son grand-oncle /Ti!kai. Pour les !Kung, ces relations sont une importante occasion de rapport d’intimité, de détente émotionnelle et d’entraide.
This film depicts a moment of flirtation in a joking relationship between N!ai, the young wife of /Gunda, and her great-uncle /Ti!kay. For the !Kung, the important joking relationship provides opportunities for casual intimacy, emotional release, and support.
N!ai, the story of a !Kung woman (Namibie,1980) – Vidéo, couleur, 59′ – Version anglaise.
Contact : Documentary Educational Resources ; Brittany Gravely ; docued(at)der.org
Portrait intime de N!ai, une femme !Kung âgée d’environ 35 ans, et également une large vue d’ensemble du passé et du présent de la vie des !Kung. En racontant son histoire personnelle, N!ai retrace l’histoire de la vie des !Kung sur une période d’une trentaine d’années.
This film provides a broad overview of !Kung life, both past and present, and an intimate portrait of N!ai, a !Kung woman who in 1978 was in her mid-thirties. N!ai tells her own story, and in so doing, the story of !Kung life over a thirty year period.
De 14h30 à 18h30
Inside/out station nine (USA,1970) – Vidéo, noir et blanc, 90′ – Version anglaise.
Contact : Documentary Educational Resources ; Brittany Gravely ; docued(at)der.org
Quelques-uns des évènements et des personnes auxquels sont confrontés des policiers de Pittsburgh dans leur vie quotidienne. Également des entretiens de policiers avec des candidats aux forces de police à propos de leurs motivations, de leurs réflexions personnelles et de leur travail.
The film shows some of the events and people in the daily lives of several policemen of Pittsburgh. Police force candidates are also shown being interviewed by members of the police department about their reasons for wanting to be policemen, and their thoughts about themselves and their jobs.
A Kalahari Family : Death by myth (Namibie, 2002) – Vidéo, couleur, 90′ – Version anglaise.
Contact : Documentary Educational Resources ; Brittany Gravely ; docued(at)der.org
L’indépendance de la Namibie bénéficie d’une abondante aide internationale mais les fermes Ju/’hoan n’ont pas bénéficié pour autant des programmes de développement. On mesure là le pouvoir du « mythe Bushman ». Les Ju/’hoansi seraient destinés à vivre en harmonie avec la nature et nés pour chasser. L’aide annonçant une grande prospérité, les Ju/’hoansi choisissent alors de préserver la nature. Leur revenu représentant environ 13 euros, chaque Ju/’hoansi demande : «Où est donc passé tout l’argent ? »
Namibian independence attracts vast amounts of international aid, but development programs no longer benefit Ju/’hoan farms. We witness the power of the « Bushman myth. » This myth is the belief that Ju/’hoansi live uniquely in harmony with nature and are born to hunt. Promised great wealth, Ju/’hoansi vote to establish a nature conservancy. When their profits are a meager 75 Namibian dollars ($10.50 US) each- Ju/’hoansi ask, “Where is all the money going? »
LUNDI 20 MARS
de 14h00 à 19h00 – Syncrétismes
Tingvong : a Lepcha village in Sikkim (Inde, 2005) –
Dawa T. Lepcha, Anna Balikci-Denjongpa, Asen Balikci (Inde et Canada) – Vidéo, couleur, 60′ – Version anglaise.
Contact : Namgyal Institute of Tibetology ; annasikkim(at)yahoo.co.in
Les Lepcha de la réserve Dzongu ont vécu d’importants changements économiques et religieux. Ils sont devenus sédentaires et ont intégré le bouddhisme et ses rituels complexes sans pour autant abandonner leurs traditions shamaniques.
The film illustrates the economic and religious changes the Lepcha of the Dzongu Reserve, North Sikkim. From the 1940s, they became settled agriculturalists. And they embraced the Buddhism without abandonning their strong shamanic traditions.
In Pursuit of the Siberian Shaman – A la poursuite du shaman sibérien (Russie/Bouriatie, 2005) – Anya Bernstein (USA) – Vidéo, couleur, 75′ – Russe, buryat, sous-titres anglais.
Contact : Anya Bernstein ; ab1223(at)nyu.edu
Portrait d’un shaman Buriat partagé entre « tradition » et « modernité ».Sa vie est significative de la situation vécue par les populations autochtones de la Russie post-soviétique.
The film portrays a Buryat shaman whose life, straddling both the ancient world and the modern, is emblematic of the current situation faced by indigenous peoples in post-Soviet Russia.
On the Road with the Red God : Machhendranath (Népal, 2005) – Kesang Tseten Lama (Népal) – Vidéo, couleur, 72′ – Népalais, sous-titres anglais.
Contact : Khawakarpo Films ; kesang(at)homebase.wlink.com.np
Tous les 12 ans, des dévots passionnés tirent un lourd chariot haut de vingt mètres, chevauché par un dieu énigmatique adoré des Hindous et des Bouddhistes dans la vallée de Katmandu. Au cours du voyage qui dure des mois se déroulent de nombreux rituels et des sacrifices d’animaux.
Every 12 years, impassioned devotees pull a 65-feet tall unwieldy chariot in the Katmandu Valley, its rider an enigmatic god worshipped by Hindu and Buddhist, on a months-long journey proceeded by abundant ritual and animal sacrifice.
à 20h30 – À bonne école !
Buddha’s Sons – Les fils de Bouddha (Inde, 2005) – Lin Li-Fang (Taïwan) – Vidéo, couleur, 64′ – Tibétain, chinois, sous-titres anglais.
Contact : Lama Chokyi Kyatshok ; lamalien66(at)yahoo.com
De très jeunes enfants de l’Himalaya sont envoyés dans des monastères bouddhistes comme apprentis lama. Nous partageons le quotidien de trois d’entre eux. Pendant les vacances d’hiver ils retournent dans leur famille dont ils portent les espoirs.
Himalayan children, barely of school age, are sent to Buddhist monasteries to apprentice as young lamas. This film takes us along on the journey of three such children through daily tasks. On a winter holiday break, their return home and reunite with their families whose they carry the collective hopes.
The Age of Reason – L’Age de raison (Inde, 2004) – David MacDougall (Australie) – Vidéo, couleur, 87′ – Versions française, sous-titres français.
Contact : David MacDougall ; david.macdougall(at)anu.edu.au
Royal Anthropological Institute ; film(at)therai.org.uk
Cinquième et dernier film d’une série sur le plus prestigieux pensionnat d’Inde, c’est une exploration des pensées et réactions d’un jeune népalais de douze ans en même temps qu’une rencontre entre le réalisateur et son sujet.
This is the fifth and final film in David MacDougall’s intimate study of India’s most prestigious boy’s boarding school, the Doon School. The film explores the thoughts and feelings of Abhishek, a 12-years-old from Nepal, during his first weeks as a Doon student. This is at once the story of the encounter between a filmmaker and his subject.
MARDI 21 MARS
de 14h00 à 19h00 – Feux sur la montagne
Soufre (Indonésie, 2005) – Florian Geyer (France) – Vidéo, couleur, 40′ – Indonésien, sous-titres français.
Contact : Florian Geyer ; floindo(at)hotmail.com
Le volcan actif Kawah Ijen « Cratère Vert » se situe à l’extrême est de l’île de Java où est localisé le plus grand lac d’acide chlorhydrique et sulfurique du monde. Depuis 1968, des hommes surnommés « les forçats du soufre » travaillent dans des conditions intenables, dans un environnement hostile et toxique.
The Kawah Ijen (« Green crater ») is an active volcano situated on the extreme East side of the island of Java, where the biggest hydrochloric and sulfuric acid lake in the world is located. Since 1968 sulfur miners work in untenable conditions in a hostile, toxic and harmful environment.
Entre deux feux (France, 2005) – Anne-Marie Martin (France) – Vidéo, couleur, 71′ – Version française.
Contact : Arimage ; arimage(at)free.fr
Dans les Pyrénées, l’écobuage pour l’entretien des espaces pastoraux participe de ces savoirs pratiques, éprouvés par le temps, consacrés par la tradition et dont la pertinence sociale comme l’efficacité technique semblent aujourd’hui contestées. Ce film rend visible ces pratiques qui ont traversé l’histoire.
The documentary deals with breeders who “clean up” the mountains of Pyrénées using fire. These “traditional” techniques, even under question still persist.
Musiques émergentes
Teshumara, les guitares de la rébellion touareg (Mali, Niger, 2005) – Jérémie Reichenbach (France) – Vidéo, couleur, 55′ – Tamashek, sous-titres français.
Contact : Hibou Production ; hibou-prod(at)club-internet.fr
La musique et les témoignages des fondateurs du groupe Tinariwen mais aussi la musique traditionnelle et la poésie, content la mémoire de la Teshumara, culture nouvelle issue des évènements politiques et des profonds changements de la société touareg.
The music of Tinariwen band expresses the Teshumara culture. This new Tuareg culture embodies the deep changes experienced by this society and calls for political awakening.
La Danse de Jupiter (République Démocratique du Congo, 2005) – Florent de la Tullaye et Renaud Barret (France) – Vidéo, couleur, 74′ – Version française.
Contact : Florent de la Tullaye ; latulle(at)hotmail.com
La Danse de Jupiter propose un étourdissant voyage dans les ghettos de Kinshasa, à la rencontre d’innombrables musiciens qui se battent pour sortir du néant. Peu à peu, au gré des rencontres et des moments musicaux se dessine le portrait d’une ville en plein chaos animée mais d’une énergie créative stupéfiante…
La Danse de Jupiter brings us in a tremendous journey in the Kinshasa ghettos. There, we meet numerous musicians who struggle to spring up out of nowhere. Little by little, the way things and music go, we discover a chaotic city, bustling with astonishing creativity.
à 20h30 – Lois et héritages
Justice à Agadez (Niger, 2004) – Christian Lelong (France) – Vidéo, couleur, 78′ – Tamashek, haoussa, sous-titres français.
Contact : Christian Lelong ; ch_lelong(at)cinedoc.fr
À Agadez, au Niger, il existe à côté des policiers et des tribunaux un deuxième système judiciaire, héritage d’une tradition musulmane marquée par le cosmopolitisme de la capitale touarègue. Le Cadi est un juge de paix traditionnel dont la référence est le Coran. La charia du Cadi d’Agadez est faite de pondération, de bon sens, de psychologie et de connaissance des réalités…
In Agadez, Niger, close by the state system of justice, there is a second system of justice, living inheritance of a Muslim tradition stamped with the cosmopolitism of the Touareg capital. The « Cadi » is a kind of traditional judge, which reference is the Coran. Level-headedness, common sense, psychology and good knowledge of the local reality are the tools more used by the Cadi of Agadez.
Bride Kidnapping in Kyrgyzstan (Kyrgyzstan, 2004) –
Petr Lom (Canada, Tchéquie) – Vidéo, couleur, 51′ – Kirghize, sous-titres anglais.
Contact : Petr Lom ; petr(at)lomfilms.com
Au Kirghistan, ancienne république soviétique d’Asie Centrale, l’enlèvement de la fiancée est une pratique traditionnelle bien qu’interdite depuis 1994.
This is the first film to document the custom of bride kidnapping, an ancient marriage tradition in Kyrgyzstan, a former Soviet Republic in Central Asia.
MERCREDI 22 MARS
de 14h00 à 19h00 – Classes tous risques
In Search of the Hamat’sa : a Tale of Headhunting (Canada, USA, 2004) – Aaron Glass (USA) – Vidéo, couleur, 33′ – Version anglaise.
Contact : Aaron Glass ; ajg255(at)nyu.edu
RAI : Susanne Hammacher : film(at)therai.org.uk
La remise aux Kwakiutl de Colombie Britannique de matériaux archivés dans les musées et impliquant différentes descriptions anthropologiques d’une « danse cannibale » est l’occasion d’apprécier leur influence sur les manifestation actuelles de cette danse.
This film traces the history of anthropological depictions of the « Cannibal Dance » (Hamat’sa of the Kwakwaka’wkaw people of British Columbia) and, through the return of archival materials to a First Nations community, presents some of the ways in which diverse attitudes toward this history inform current performances of this dance.
Obrigada (Brésil, 2005) – Lindsay Goodall (Ecosse) – Vidéo, couleur, 29′ – Portugais, sous-titres anglais.
Contact : Lindsay Goodall ; lindsay-media(at)yahoo.co.uk
À Sao Paulo, le film explore les relations entre la prêtresse du candomblé, Mère Juju et l’une de ses filles spirituelles, Silmara.
Exploring the relationship between a Sao Paulo priestess mother Juju and one of her spiritual daughters, Silmara.
From Honey to Ashes – Du miel aux cendres (Paraguay, 2005) – Luca Bessire (USA) – Vidéo, couleur, 48′ – Ayoreo, espagnol, sous-titres anglais.
Contact : Lucas Bessire ; lucas(at)nyu.edu
En mars 2004, l’un des derniers groupes de chasseurs-cueilleurs volontairement isolés, a fui les bulldozers des fermiers et est sorti de la forêt du Nord Paraguay. Portrait rapproché de ces dix-sept indiens ayoreo quatre mois après leur « premier contact » avec l’extérieur, et de leur lutte pour comprendre leur nouvelle vie avec leurs « parents».
In March 2004, one of the world’s last voluntarily isolated hunter-gatherers walked out of the forest in northern Paraguay, fleeing ranchers’ bulldozers. This intimate video provides an up-close portrait of these seventeen Ayoreo Indians four months after « first contact », and documents their struggle to understand a new life with their « relatives ».
Histoires de foi (Roumanie, 2005) – Raluca Bunescu (Roumanie) – Vidéo, couleur, 45′ – Roumain, sous-titres français.
Contact : Raluca Bunescu ; ralucabunescu(at)gmail.com
Trois aspects de la foi vécue dans un petit village du nord de la Roumanie à travers le quotidien d’un agriculteur, d’un professeur à la retraite peintre d’icones et d’un prêtre.
Three characters are described in their every-day activities, strongly linked with faith, in a small Romanian village.
Transhumance (France, 2005) – Anne-Laure Actopian (France) – Vidéo, couleur, 29′ – Version française.
Contact : Anne-Laure Actopian ; ptitemiette(at)yahoo.fr
Il est six heures du matin, en juin, au cœur des Alpes. Bernard Siri, le berger, va commencer la transhumance. Voyage festif, de la vallée au plateau mais qui tend de plus en plus à disparaître.
It’s six a.m., in June, in the middle of the Alps. Bernard Siri, the shepherd is about to begin the transhumance. Festive journey from the valley to the plateau, which tends more and more to disappear nowadays
L’Estampe (France, 2005) – Sandra Da Fonseca (France) – Vidéo, couleur, 19′ – Version française.
Contact : Sandra Da Fonseca ; dafonseca_sandra(at)yahoo.fr
Comment s’enfuir du fin fond du Cantal quand on est l’aînée d’une famille de douze enfants ? Retournant sur les lieux de son enfance Josyane nous raconte l’histoire de sa fuite, l’histoire de sa vie…
How to escape from the Cantal when you are the eldest of a 12 children’s family ? When she came back to the places of her youth, Josyane tells us the story of her escape, the story of her life…
Lettre au roi (Belgique, 2005) – Frédérique Devillez (Belgique) – Vidéo, couleur, 16′ – Français, turc, sous-titres français.
Contact : Frédérique Devillez ; fredevillez(at)yahoo.com
Un refuge belge pour demandeurs d’asile : « le Petit Chateau ». Basile me dit ce qui lui donne sa force d’attendre. Entre imaginaire et réalité, un espace se créé pour que le roi du « Petit Chateau » puisse aider les autres..
In a Belgium refuge for asylum seekers called “the Little Castle” Basil tells me about what is giving him the strength to wait for an answer. Between imaginary world and reality, a space growsfor the King of the “Little Castle” to help people…
à 20h30 – Musiques sans frontières
Saudade à Dakar (Sénégal, 2005) – Laurence Gavron (France) – Vidéo, couleur, 48′ – Version française.
Contact : Laurence Gavron ; laulaugavron(at)hotmail.com
Dimanche soir à la Zone A, un quartier périphérique de Dakar. Les larges avenues et les ruelles sablonneuses alentour sont peu éclairées mais la chaleur a fait sortir les gens. La rue est bruyante, gaie, agitée. Au fond d’un étroit couloir, une petite enseigne, une lumière verdâtre : nous sommes aux Iles, îlot cap verdien au cœur de la métropole, Dakar.
Sunday night in Zone A, a suburban area of Dakar. On the large avenues and the surrounding sandy streets, light is poor, but where the heat brings people out. The ambiance is loud, cheerful, bustling. At the end of a narrow corridor, we can see a small sign, a green light: it’s Les Iles, Cape Verdian island in the heart of the metropolis, Dakar.
Musafir (Inde, Italie, France, 2004) – Cédric Dupire et Pierre-Yves Perez (France) – Vidéo, couleur, 84′ – Indie, français, sous-titres français.
Contact : Shai productions ; py(at)shaiprod.net
Musafir est un groupe de musique folklorique qui regroupe des musiciens de différentes castes et de différentes religions. Musafir signifie « nomade ». Derrière ce nom, se cache la véritable philosophie du groupe : découvrir les autres à travers le voyage en utilisant la musique comme langage.
Musafir is a band gathering musicians from different casts and religions. Musafir means « nomad ». This name holds the whole philosophy of the band: the discovery of others through a journey in which music is the common language.
JEUDI 23 MARS
de 14h00 à 19h00 – Les Anciens
Taimagura Baachan (Japon, 2005) – Sumikawa Yoshihiko (Japon) – 16 mm, couleur, 110′ – Japonais, sous-titré anglais.
Contact : M. Shin-ichi Ise ; sumikaway(at)mm.0038.net
Plus de 15 ans suivant la vie d’une vieille femme dans un endroit reculé des montagnes. Sans rien de ce qui remplit notre modernité, sa vie était peuplée des petits messages que lui offrait la nature.
Over a period of fifteen years, this documentary film recorded the life of an old lady who lived in a remote place deep in the mountains. She has nothing we take for granted in the modern life. Nevertheless her daily life is filled with tiny messages emitted from nature.
Warping. The preparatory phase of weaving at Armungia (Sardinia). Ordiri (Italie, 2005) – Felice Tiragallo (Italie) – Vidéo, couleur, 12′ – Sarde, sous-titres français.
Contact : Felice Tiragallo ; e-mail : felice.tiragallo(at)unica.it
Deux vieilles femmes de la région d’Armungia comparent et montrent leurs techniques du tissage d’un tapis. Combien de temps durera encore la transmision de ces savoirs dont le film sera la mémoire ?
The film describes the meeting between two old weavers in Armungia. They observe and comment on a video about a warping work realized by themselves a few years before.
Tameksaout – La Bergère (Maroc, 2005) – Ivan Boccara (France) – Vidéo, couleur, 94′ – Berbère, sous-titres français.
Contact : Atlante Productions Iskra ; atlanteprod(at)wanadoo.fr / CNRS Images ; videotheque.vente(at)cnrs-bellevue.fr
Chronique d’une famille de bergers itinérants dans l’Atlas marocain. Portrait d’une femme et d’un homme agés, de leurs enfants et petits-enfants dans un monde qui change, avec une mémoire qui se perd, une culture berbère qui se transforme.
It is the portrait of a man and a woman’s old age. They are a couple of wandering shepherds in the Marocan Atlas. Their children and grand-children face a world which is changing, a memory that is fading away and a Berber culture that is changing.
à 20h30 – Allers et retours
Que sont les immigrants devenus ? (Éthiopie, Israël, 2005) – Daniel Friedmann (France) – Vidéo, couleur, 48′ – Version française.
Contact : CNRS Images ; videotheque.vente(at)cnrs-bellevue.fr
Les Juifs éthiopiens (Falachas ou exilés) sont la seule population noire d’Afrique à se définir comme Juifs. Les rêves de ces immigrants de différentes générations sont confrontés avec la réalité de l’intégration actuelle dans la société israélienne.
The Ethiopian Jews (Falachas or exiles) are the only black Africans to define themselves as Jews. In this film, these immigrants’ dreams, different from generation to generation, are confronted with today’s integration in the Israeli society.
Romantico (USA, Mexique, 2005) – Mark Becker (USA) – Vidéo, couleur, 80′ – Espagnol, anglais, sous-titres anglais.
Contact : Mark Becker ; Meteor Films ; mark(at)meteorfilms.org
Revenant de San Fransisco dans sa famille Carmelo, musicien mexicain, se rend vite compte qu’il ne peut faire vivre les siens. À 60 ans aura t-il suffisamment de courage pour repartir clandestinement vers les États Unis.
Carmelo, a mexican musician, as the troubadour returns home to scratch out a living after years of trying to get ahead in San Francisco. An immigrant tale in reverse, this portrait vividly captures why a 60-years-old father chose to leave his beloved family and cross the desert to the U.S.
VENDREDI 24 MARS
de 14h00 à 18h00 –
Rien n’échappe à l’esthétique.
Mon beau sourire (Sénégal, 2005) – Angèle Diabang Brener (Sénégal) – Vidéo, couleur, 5′ – Wolof, sous-titres français.
Contact : Angèle Diabang Brener ; assybrener(at)yahoo.fr
Le tatouage de la gencive est une tradition répandue en Afrique de l’Ouest. Auparavant, montrer sa douleur pendant cette cérémonie était déshonorant. Ce rituel est toujours pratiqué aujourd’hui, mais avec moins de cérémonie, et, de temps en temps, quelques plaintes.
The gum tattoo is a common tradition in West Africa. For previous generations, to show your pain during the process was shameful for the women and their families. This seduction ritual is still practiced nowadays but with much less ceremony than before and from time to time you might even hear a few complains.
Le Voyage de Sib (Allemagne, Burkina, 2005) – Michèle Fiéloux et Jacques Lombard (France) – Vidéo, couleur, 60′ – Version française.
Contact : CNRS Images ; videotheque.vente(at)cnrs-bellevue.fr / Brigitte Surugue-IRD Audiovisuel ; Brigitte.Surugue(at)bondy.ird.fr
Sib Tadjalté, devin-guérisseur, en pays Lobi, est invité à reconstruire son autel lignager dans le cadre de l’exposition « Les Autels du monde », organisée à Düsseldorf. Cette rencontre nous introduit dans l’histoire de Sib et ouvre à certains aspects de sa démarche de guérisseur et d’artiste.
Sib Tadjalté is a soothsayer and a healer from the Burkina Lobi Country. He has been invited to rebuild his lineage in the new exhibition “Altars of the world” in Düsseldorf. This meeting brings us in Sib’s story and may allow us to understand parts of his healer and artist processes.
Pratica e Maestria (Italie, 2005) – Rossella Schillaci (Italie) – Vidéo, couleur, 46′ – Italien, sous-titres anglais.
Contact : Rossella Schillaci ; rossella.schillaci(at)fastwebnet.it
Zi (Oncle) Antonio et zi Vincenzo deux frères, partagent la même passion de la zampogna (cornemuse). Cette année, à leur grande surprise, ils ont été contactés par un professeur d’ethnologie pour enregistrer un CD. Nous partageons leur voyage et leur quotidien dans la montagne avec zi Carmela, l’épouse de zi Antonio et Carmillo, le chien qui hurle au son de la cornemuse.
Zi (Uncle) Antonio and zi Vincenzo, two old brothers with a big passion in common: the zampogna (bagpipe). This year a big surprise: they have been contacted by an university professor of ethnology to record a CD. The documentary follows their trip but also their everyday life, spent in mountain, with zi Carmela, the strong wife of zi Antonio, and Cardillo, the dog who howls to the bagpipes.
Malouma, diva des sables (Mauritanie, France, 2005) – Cheikh N’Diaye (France, Mauritanie) – Vidéo, couleur, 52′ – Version française.
Contact : Thomas Schmitt ; Mosaïque Films ; mosaique.films(at)noos.fr
À Nouakchott, la chanteuse Malouma est une star, respectée tant pour sa musique que pour ses prises de position politiques. Issue d’une famille de griots, elle s’écarte de la tradition en abordant des sujets tabous en Mauritanie.
In Nouakchott, the singer Malouma is a star. She is as respected for her music as for the political stands that she takes. She was born into a griot family, and departs from tradition in talking about taboo topics in Mauritania.
à 21h00
PALMARÈS
AWARD-WINNERS
Tarahumara : Festival of the Easter Moon (Mexique, 2005) – Charles Naumann (USA) – Vidéo, couleur, 28′ – Version anglaise.
Contact : Documentary Educational Resources ; Brittany Gravely ; docued(at)der.org
Tourné en 1976, mais jamais monté, ce film est un document rare sur les Tarahumara.
Shot in 1976, but never released, this film is a rare visual document of the Tarahumara.
Programme établi sous toute réserve
Draft programme subject to alterations
COLLOQUE INTERNATIONAL
DU CINÉMA ETHNOGRAPHIQUE À L’ANTHROPOLOGIE AUDIOVISUELLE :
BILAN, NOUVELLES TECHNOLOGIES, NOUVEAUX TERRAINS, NOUVEAUX LANGAGES.
PROGRAMME
SAMEDI 25 MARS
(9 h. 30 – 10 h.) Allocutions d’ouverture
(10 h. – 11 h. 30) – Histoires
Modératrice : Colette Piault (France), Directrice de Recherche honoraire, CNRS, Présidente, SFAV, cinéaste.
Dirk Nijland (Pays-Bas), Anthropologue, cinéaste : The Bilan Adventure: The Shadow-journey.
Majan Garlinski (Suisse), Conservateur, Musée d’ethnographie de Genève : La volonté de préserver le temps.
Andrea Paganini (Italie), Doctorant, EHESS : La musculature et la respiration des films – Continuité et discontinuité en rapport avec certaines contraintes techniques dans le cinéma de Jean Rouch.
(11 h. 30 – 11 h. 45) : PAUSE
(11 h. 45 – 13 h.15) – Constructions identitaires
Modérateur : Jean Arlaud (France), Professeur honoraire, ethnologue, cinéaste.
Catarina Alves Costa (Portugal), Enseignante en anthropologie visuelle, Faculté des Sciences Sociales, Nouvelle Université, Lisbone, cinéaste : Imagining Rurality : Portuguese Documentary and Ethnographic Film in the 1960s and 1990s.
Rosa Rut Thorisdottir (Islande), Post-doctorante : Qui suis-je ? – Les films des ethnologues au service des populations étudiées.
Thierry Roche (France), Maître de Conférence, Université de Picardie : De l’analyse à la fabrique des images : questions autour d’un passage.
(13 h.15 – 14 h. 30) : PAUSE DÉJEUNER
(14 h. 30 – 16 h. 30) – Dispositifs imagétiques
Modérateur : Jacques Lombard (France), Directeur de Recherche, IRD, cinéaste.
Corinne Maury (France), Doctorante, Université de Paris III, cinéaste : Formes poétiques dans le cinéma anthropologique.
Mouloud Boukala (France), Doctorant, Université Lyon II : Le dispositif cinématographique d’Anna (Nikita Mikhalkov, 1993): une rétrovision.
Brice Ahounou (Bénin), Anthropologue, Responsable des « Mercredis du film ethnographique », CFE : Anthropologie visuelle et logiques de l’invisible.
Fabienne Le Houerou (France), Institut d’Études Africaines (CNRS) : Le Film est un don de soi.
(16 h. 30 – 17 h.) : PAUSE
(17 h. – 19 h.) – Transactions et tranformations des savoirs
Modérateur : Rolf Husmann (Allemagne), Commission on Visual Anthropology, Institut für den Wissenschaftlichen Film.
Wilma Kiener (Allemagne), Post-doctorante, Université de Munich : Traveling Images – Towards an Ethnographic Cinema of Montage.
Sophie Dalle-Nazébi (France), Doctorante, Cers-Cirus, Université Toulouse 2 : De l’écrit au travail vidéographique.
Silvia Paggi (Italie), Maître de conférence, Université de Nice-Sophia Antipolis, cinéaste : Les observations filmiques pertinentes en ethnographie et les nouveaux médias de diffusion.
DIMANCHE 26 MARS
(10 h. – 11 h. 30) – Réalités en miroir 1
Modérateur : Peter Ian Crawford (Grande-Bretagne), Anthropologue, Université d’Aarhus, Danemark, Nordic Anthropological Film Association.
Rossella Ragazzi (Italie), Maître de conférence, Université de Tromso, Norvège, cinéaste : Framing Migration and Childhood : An Anthropological Film Approach.
Mark Westmoreland (USA), Doctorant, Université du Texas, cinéaste ; Mediating Anthropology in Beirut.
(11 h. 45 – 13 h. 15) – Réalités en miroir 2
Modérateur : François Laplantine (France), Professeur, Centre de recherches et d’études anthropologiques, Université de Lyon 2.
Jennifer Deger (Australie), Anthropologue : Potent Images : emergent practices and shifting attitudes towards photographs of the dead in Arnhem Land.
Fabiene de M. V. Gama (Brésil), Doctorante, Sciences Sociales, Université de l’État de Rio de Janeiro : Nouveaux regards sur les favelas de Rio de Janeiro : photographie et changement social.
Nadja Monnet (Belgique/Suisse), Contraplano – LAD (Laboratoire d’Action Documentaire), Doctorante, Anthropologie, Universités de Barcelone et de Fribourg, et María Isabel Tavor (Espagne), Doctorante, Département d’Anthropologie Culturelle et Sociale, Université de Barcelone : Essai d’ethnographie visuelle ou comment cerner le pouls de la place de Catalogne au travers de photographies et d’ambiances sonores.
(13 h. 15 – 14 h. 30) : PAUSE DÉJEUNER
(14 h. 30 – 16 h. 30) – Borders lines
Modérateur : Paul Henley (Grande-Bretagne), Professeur, Directeur, Granada Centre for Visual Anthropology, Université de Mancheser.
Luciana Hartmann (Brésil), Anthropologue, cinéaste, Professeur, Université Fédérale de Santa Maria : Une rencontre à la frontière : tradition orale, anthropologie et technologie audiovisuelle.
Jane Martin Fergusson (USA), Doctorante, Département d’Anthropologie, Cornell University, Ithaca, NY ; Digital Media in the Borderlands : National Media, Stateless Subjects, and Video Production at the Thai-Burma Border.
Pascal Cesaro (France), Département Arts du spectacle, Aix en Provence 1, cinéaste : Le documentaire comme mode de production d’une connaissance partagée : Description de la circulation de type dialogique dans le dispositif filmique.
(16 h. 30 – 17 h. ): PAUSE
(17 h. – 19 h.) – Langages et diffusions
Modérateur : Jean-Paul Colleyn (Belgique), Directeur d’études, EHESS, cinéaste.
Annie Mercier (France), Ethnologue, vidéaste : Restitution d’une expérience d’ethnographie filmée sur support DVD vidéo.
Eleonora Seligmann (Brésil), Architecte urbaniste, cinéaste : La scénographie du film documentaire interactif
Rosa Elena Gaspar de Alba (Mexique), Présidente, Comission d’anthropologie visuelle, Mexique, cinéaste : Anthropologie à l’âge des Nouvelles Technologies.
LUNDI 27 MARS
(10 h. – 11 h. 30) – Web et interractions
Modérateur : Peter Stockinger (Autriche), Directeur de l’Equipe Sémiotique Cognitive et Nouveaux Médias, Maison des Sciences de l’Homme.
Luigi de Franco (Italie), Post-doctorant, cinéaste : Hyperterrain.
Sophie Chevalier (France), Maître de conférence, Université de Franche-Comté, Besançon et Grégoire Mayor (Suisse), Membre du comité de rédaction d’ethnographiques.org, Enseignant en anthropologie visuelle, Institut d’ethnologie, Neuchâtel, cinéaste : L’expérience de la revue en ligne « ethnographiques.org ».
Francesco Marano (Italie), Anthropologue, Université de la Basilicate, cinéaste : Modèles de représentation en anthropologie visuelle, du film ethnographique à la vague hypermédia.
(11 h. 30 – 11 h. 45) : PAUSE
(11 h. 45 – 13 h. 15) – Surfing on the web
Modératrice : Hélène Jimenez (France), Association des Cinémas de Recherche d’Ile-de-France.
Denise Dias Barros (Brésil), Faculté de médecine, Université de Sao Paulo et Paula Morgado (Brésil), Laboratoire de l’image et du son en anthropologie (LISA), Université de Sao Paulo : Web et anthropologie : réseaux de dialogues, de changements sociaux et de formes nouvelles d’appropriation de l’autre. Les cas des Dogon et des Wayana.
Natalie M. Underberg (USA), Assistant Professor, Heritage Alliance School of Film and Digital Media, University of Central Florida, Orlando : Ethnographic Storytelling on the Internet : Exploring Folkvine.org and the East Mims Oral History Project Web site.
Jacques Ibanez Bueno (France), Maître de conférence, laboratoire G-SICA/IREGE, Université de Savoie : Création d’un hypermédia virtuel et ethnologique. L’exemple d’une recherche sur les internautes suisses et français.
(13 h. 15 – 14 h. 30) : PAUSE DÉJEUNER
(14 h. 30 – 16 h. 30) – Patrimoine et nouvelles technologies
Modératrice : Beate Engelbrecht (Allemagne), Directrice, Department « Media Transfert » of IWF Knowledge Media, Directrice du Göettingen International Film Festival, cinéaste.
Faye Ginsburg (USA), Directrice, Center for Media, culture, and History, Department of Anthropology, NYU : Rethinking the Digital Age.
Barbara Glowczewski (France), Directrice de recherche, CNRS, Laboratoire d’Anthropologie Sociale, cinéaste : Lines and Criss-crossings : Hyperlinks in Australian Indigenous Narratives.
Zilan Wang (Chine), Doctorant, Département d’Anthropologie sociale, Université de Cambridge, Grande-Bretagne : Integrity in focus : a new media strategy for vanishing cultural heritage conservation.
Programme établi sous toute réserve
Draft programme subject to alterations
Comité d’honneur
Raymond Depardon (France) – Photographe, cinéaste.
Ian Dunlop (Australie) – Cinéaste.
Danielle Hervieu-Léger (France) – Présidente de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales.
Stéphane Martin (France) – Président du musée du quai Branly.
David Mac Dougall (Australie) – Cinéaste et Directeur du « Program in Visual Research Across Cultures », à l’Australian National University de Canberra.
Marie Christine de Navacelle (France) – Conservateur.
Gilbert Rouget (France) – Ethnomusicologue, Directeur de Recherche Honoraire, CNRS.
Comité scientifique
Serge Bahuchet (France) – Directeur de recherche, CNRS, Directeur de l’UMR Eco-Anthropologie et Ethnobiologie, Environnements, populations, sociétés.
Patricia Birman (Brésil) – Professeur d’Anthropologie à l’Université d’État de Rio de Janeiro.
Elaine Charnov (USA) – Directrice, Margaret Mead Film & video Festival, New York.
Peter Ian Crawford (Grande-Bretagne) – Anthropologue, université d’Aarhus, Danemark, et Trésorier de la Nordic Anthropological Film Association.
Cynthia Close (USA) – Executive Director of Documentary Educational Resources, Watertown.
Beate Engelbrecht (Allemagne) – Directrice, Department « Media Transfert » of IWF Knowledge Media, Directrice du Göettingen International Film Festival, cinéaste.
Claudine de France (France) – Directrice de Recherche émérite au CNRS, cinéaste et ethnologue.
Faye Ginsburg (USA) – Directrice, Center for Media, culture, and History, Department of Anthropology, NYU.
Paul Henley (Grande-Bretagne) – Professeur, Directeur, Granada Centre for Visual Anthropology, Université de Manchester.
Tai-Li Hu (Taiwan) – Présidente, Taiwan International Ethnographic Film Festival, cinéaste.
Rolf Husmann (Allemagne) – Président, Commission on Visual Anthropology, Institut für den Wissenschaftlichen Film.
François Laplantine (France) – Professeur, Centre de recherches et d’études anthropologiques, Université de Lyon 2.
Jacques Lombard (France) – Directeur de Recherche, IRD, cinéaste.
Quentin Mével (France) – Délégué Général, Association des Cinémas de Recherche d’Ile-de-France.
Yasuhiro Omori (Japon) – Directeur, Department of Cultural Research, National Museum of Ethnology, Osaka, cinéaste.
Inoussa Ousseini (Niger) – Délégué permanent du Niger, UNESCO, cinéaste.
Colette Piault (France) – Directrice de Recherche honoraire, CNRS, Présidente, SFAV, cinéaste.
Paolo Piquereddu (Italie) – Directeur, Istituto Superiore Regionale Etnografico, Nuoro.
Rossella Ragazzi (Italie) – Maître de conférence, Université de Tromso, Norvège, cinéaste.
Peter Stockinger (Autriche) – Directeur de l’Equipe Sémiotique Cognitive et Nouveaux Médias, Maison des Sciences de l’Homme.
Anne-Christine Taylor (France) – Directrice, Département de la recherche et de l’enseignement, Musée du quai Branly.
Nadine Wanono (France) – CEMAf-SPAN, CNRS, ethnologue, cinéaste.
Organisation
Comité du Film Ethnographique
Coordinateurs
Françoise Foucault,
Philippe Lourdou
Laurent Pellé,
Marc H. Piault,
Nadine Wanono.
Contact
Comité du FilmEthnographique
Tél. : 33 1 47 04 38 20 – Fax : 33 1 45 53 52 82
E-mail : cfe(at)mnhn.fr
http://www.comite-film-ethno.net