Jury compétition internationale
- Camila Freitas (Brésil)
Réalisatrice et directrice de la photo brésilienne vivant à Paris, elle a étudié le cinéma à l’Université Fédérale de l’État de Rio (UFF) et à l’École Louis-Lumière à Paris. Son premier long métrage Chão (Sans Terre, 2019) a fait sa première à la 69e Berlinale. Il a été primé dans plusieurs festivals de cinéma et remporté le Prix anthropologie développement durable au 39e Festival Jean Rouch. Camila est actuellement en résidence à la Cité internationale des arts par le biais du programme de l’Institut français.
- Thao Phuong Tran (Vietnam)
A étudié la réalisation documentaire à l’université de Poitiers, puis dans le cadre de l’atelier Varan Vietnam où elle a réalisé Rêves d’ouvrières, sélectionné dans de nombreux festivals. Depuis dix ans elle coréalise, avec Swann Dubus, des documentaires abordant des thématiques majeures de la société vietnamienne sous un angle intime, ainsi Avec ou sans moi et Finding Phong (Grand Prix Nanook, Festival Jean Rouch 2016). Cinéaste indépendante, elle encadre les ateliers de Varan Vietnam et les production des cinéastes issus de ces ateliers. Elle a été sélectionnée par le Sundance Institute Documentary Film Program pour le film de Diem Ha Le, Children of the Mist.
- Boris Svartzman (France, Argentine)
Réalisateur et photographe franco-argentin, il documente depuis le début des années 2000 les conséquences sociales de l’urbanisation en Chine. Pendant près de dix ans, il a suivi la lutte de villageois contre l’expropriation de leurs terres, signant son premier film documentaire, Guanzhou, une nouvelle ère, illustrant le sort des millions de paysans expropriés tous les ans en Chine et relogés en ville. Ses photographies ont été sélectionnées dans de nombreux festivals, notamment à Visa pour l’image.
Jury du Prix Gaïa
- Julien Blanc (France)
Anthropologue de l’environnement et sociologue rural, il travaille en France et au Brésil sur des questions liées à la conservation de la biodiversité et aux transitions agri-environnementales. Il s’intéresse notamment dans ce cadre à la construction des savoirs dits environnementaux et, plus fondamentalement, aux processus de connaissance et de reconnaissance des altérités non-humaines.
- Matthieu Duperrex (France)
Philosophe, maître de conférence à l’École nationale supérieure d’architecture de Marseille, membre du comité de rédaction de Techniques & Culture. Ses travaux procèdent d’enquêtes de terrain sur des milieux anthropisés et croisent littérature, sciences humaines et arts visuels. Ses conférences-performances sont programmées dans de multiples institutions culturelles en France et à l’étranger. Il a assuré plusieurs commissariats d’idées pour des centres d’art, des directions artistiques d’expositions ou de festivals, des programmations et cartes blanches cinématographiques.
Photo © Camille de Chenay pour Le Monde. - Mina Saidi-Sharouz (Iran, France)
Architecte et cinéaste, elle est enseignante en cinéma et anthropologie visuelle à l’ENSA Paris la Villette. Elle est aussi membre du Laboratoire anthropologie et architecture (UMR LAVUE-CNRS) et du Comité du film ethnographique, et a réalisé plusieurs films documentaires en Iran, son pays natal. Co-fondatrice de l’association Relief, engagée dans l’éducation à l’image, elle fait partie des collectifs de cinéastes et de chercheurs PUI (Penser l’urbain par l’image) et CIREC (Centre de recherche-création sur les mondes sociaux).
Jury Inalco
- Axel Ducourneau (France)
Anthropologue, ingénieur de recherche, actuellement DGSA de l’Inalco. Il a travaillé sur l’histoire des migrations humaines dans l’océan Indien occidental et sur les systèmes socio-écologiques dans la région du Sahel. Attaché à la diffusion du savoir scientifique et à l’exploration des formes de connaissances liées à l’image et aux nouvelles technologies, il a participé à plusieurs expositions photographiques sur le thème de l’environnement. Il a écrit et coréalisé, en 2010, un documentaire sur la grande muraille verte.
- Frédérique Vivet (France, Indonésie)
Étudiante à l’Inalco en licence d’indonésien-malaisien, elle est également artiste-cinéaste. Elle réalise des docufictions en collaboration avec ses acteur•ices qui jouent leur propre rôle dans des situations réelles, provoquées, reconstituées ou mises en scène afin de mettre en lumière leur mémoire et leur relation au monde. La parole se situe au cœur de son travail, elle interroge nos manières de recevoir les récits, et par là, le visible et l’invisible.
- Il-Il Yatziv-Malibert (France, Israël)
Professeur au département d’études hébraïques et juives de l’Inalco, ses recherches portent sur l’hébreu contemporain parlé. Elle est passionnée par les cinémas du monde et en particulier par le cinéma israélien contemporain et les différentes facettes de l’hébreu et de la société israélienne véhiculées par ce mode d’expression.