« Il y a des filets partout. Ils matérialisent la connexion, le filtrage et la structure. À Bahia, au Brésil, j’ai rencontré des gens qui travaillent avec des filets et j’ai enregistré leurs conversations, émotions et sensations. Je suis allé pêcher avec Tico. Des évangéliques ont tenté de m’expliquer la parabole du filet. J’ai fréquenté des pratiquants du candomblé qui portent des chemises en dentelle. Et je n’ai jamais cessé de me demander comment les principes de filtre et de structure se retrouvent dans ma propre vie de cinéaste, d’anthropologue, et d’homme gay amoureux. » Mattijs Van de Port
“Nets are all around us. They materialize such principles as connecting, filtering and patterning. In Bahia, Brazil, I travelled to places where people work with nets. I recorded the conversations, emotions and sensations. I went on a fishing trip with Tico. I spoke with evangelicals, who sought to explain the parable of the fishing net. I hung out with the boys from the Candomblé religion, who have their shirts made of lace. And I never stopped wondering how the principles of filtering and patterning play themselves out in my own life – as a filmmaker, as an anthropologist, as a-gay- man-in-love.” Mattijs Van de Port
Mattijs van de Port est anthropologue visuel à l’université d’Amsterdam et à l’université libre d’Amsterdam. Il a effectué des recherches en Serbie et aux Pays-Bas et, depuis 2001, au Brésil. Il est l’auteur de trois monographies et a réalisé plusieurs films, dont Saborear Frutas Brasileiras (2013) et The Possibility of Spirits (2016), sélectionné et primé dans de nombreux festivals de films ethnographiques.
Fiche technique
Un film de / a film by : Mattijs Van de Port (Pays-Bas)image, montage / cinematography, editing : Mattijs Van de Port
son / sound : Mattijs Van de Port, Pepijn Kortbeek
Production/distribution : Mattijs Van de Port, Amsterdam (Pays-Bas)
m.p.j.vandeport@uva.nl