L’Aurès est un massif montagneux de l’Algérie habité par les Chaouïa. Certains, mi-sédentaires mi-nomades, logent dans des maisons de pierres juchées sur les contreforts, ou sous des tentes, lorsqu’ils accompagnent leurs troupeaux de chèvres aux pâturages. Quand vient la période du nomadisme, les femmes exécutent une danse devant les hommes. Les Chaouïas les plus sédentaires habitent des villages bâtis dans la vallée, autour des oasis. Pendant que les hommes aménagent le cours de l’oued, les femmes, en charge de la maison, effectuent des travaux de poterie et de tissage. Les enfants font l’objet de soins attentifs de la part des parents. La chèvre est une ressource importante pour les Berbères. Les marchés et les fêtes sont l’occasion pour les nomades et les sédentaires de se côtoyer.
Discussion avec Michele Coquet, Directrice de recherche au CNRS, ethnologue et auteure en 2019 de L’Aurès de Thérèse Rivière et Germaine Tillion – Être ethnologue dans l’Algérie des années 1930, Lormont, Le bord de l’eau, 166 p.