Dans une institution pour personnes âgées en périphérie d’un petit village du sud de la France, des résidentes tentent de faire société au sein d’un environnement anonyme, souvent perçu comme hostile. Quels liens arrivent-elles encore à tisser ? Quels remèdes trouvent-elles pour pallier la solitude, malgré tout omniprésente ? Qu’est-ce que cela révèle du rapport intime qu’on entretient à la vie à l’approche de la mort ? Les Heures creuses rend visibles des êtres et des corps peu représentés, des corps vieillissants mais pourtant bien vivants et tente de déceler la force vitale irrépressible qui se niche, souvent secrètement, au cœur de cette antichambre de la mort.
In a retirement home of a small village in the South of France, residents try to build a society in this anonymous environment, often perceived as hostile. What ties do they still manage to forge? What remedies do they find to cope with loneliness? What does this reveal about the intimate relationship they have with life as they approach death? Empty Hours makes visible beings and bodies that are rarely represented, bodies that are aging but nonetheless very much alive, and attempts to detect the irrepressible vital force that nestles, often secretly, at the heart of this antechamber of death.
Judith Longuet-Marx est diplômée de l’INSAS en mise en scène en 2015. Elle fonde la compagnie LAÏKA et met en scène plusieurs spectacles : Le Palace de Rémi (2018), Piñata frustration (2020) et Tourisme (2022). Parallèlement, elle collabore avec Claude Schmitz en tant qu’assistante à la mise en scène sur ses spectacles. Elle réalise son premier film documentaire, Les Heures creuses, dans une maison de retraite.
Fiche technique
Un film de / a film by : Judith Longuet Marx (France)Image, son : Judith Longuet-Marx
Montage : Marianna Romano
Montage son : Hélène Clerc-Denizot
Mixage : Rémi Gérard
Production/distribution : Centre Vidéo de Bruxelles, Bruxelles (Belgique) – info@cvb.be