De singulières façons d’habiter se développent dans un campement rom près de Paris, jusqu’à ce qu’il se fonde complètement dans le paysage. « Une fable sans pathos ni revendication explicite, offrant une forme d’insoumission alternative » (Bertille Bak). (Galerie Xippas)
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Séance animée par les étudiants du programme de recherche Skéné de l’École des Beaux-Arts de Montpellier-MOCO : Pauline Berman, Annouck Chinouilh, Alexandre Choux, Alice Fleury, Young-Eun Kim, Les acteurs du programme de recherche remercient vivement l’artiste Bertille Bak ainsi que la galerie Xippas.
Attachée à l’observation de la société, à l’analyse précise d’un terrain, Bertille Bak prend pour sources les communautés ou les collectivités au contact desquelles elle évolue, dont elle observe les rites, les gestes, les objets et qu’elle implique dans ses projets. Avec la complicité des individus qu’elle rencontre, se construit un récit entre documentaire et fiction où la poésie et l’utopie supplantent le simple constat d’une situation. Qu’il s’agisse de sa propre communauté, celle des corons du Nord de la France ou de groupes qui lui sont étrangers, il n’est jamais question pour elle de se mettre à distance ou d’opter pour un regard éloigné, mais bien au contraire de partager une séquence de vie, une lutte, une résistance. Comprendre l’organisation entre les individus, répertorier leurs histoires personnelles et collectives, les traditions et folklores qui les lient, leurs passe-temps et révoltes est au coeur du travail de Bertille Bak. Pour l’artiste, le collectif a du sens ; quel que soit le projet, il porte l’homme en son centre. Bertille Bak défend un travail qui croit en la possibilité d’inventer à plusieurs des manières d’appréhender différemment le réel. (Galerie Xippas)