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en 2007 : Musiques en lieux d’Islam

Le Comité du Film Ethnographique, le CNRS Images, le musée de l’Homme, l’École des Hautes Études en Sciences Sociales présentent du 17 au 21 octobre 2007
Regards comparés : Musiques en lieux d’Islam

 Programme à télécharger

Compte-rendu des débats par Ariane Zevaco à télécharger


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Débats : Marc H. Piault, président du Comité du Film Ethnographique, Jean-Claude Penrad, Maître de conférences à l’EHESS (Paris), et Ariane Zevaco, Doctorante EHESS (Paris) – IFRI (Téhéran).

Responsable scientifique : Jean-Claude Penrad

Programmation : Françoise Foucault – Laurent Pellé – Ariane Zevaco
Collaboration : Catherine Lavoie Marcus – Fanny Morère
Site Internet : Antoine Chech

Soutiens : CNRS Images – Ministère de la Culture et de la Communication : Délégation au Développement et aux Affaires Internationales – Muséum national d’histoire naturelle, musée de l’Homme.

Merci à tous ceux qui ont rendu possible cette manifestation : AMIP (Xavier Carniaux) – Artline films – Simon Broughton (Réalisateur) – CNC : Archives françaises du film (Jean-Baptiste Garnéro), Images de la culture (Alain Sartelet)  – CNRS Images (Réjane Petit) – CulturesFrance, Cinémathèque Afrique (Jeanick Le Naour)  – Documentaire sur Grand Écran Distribution – École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) – Jean During (CNRS) – Films de la Castagne ( Jean-Denis Boyer) -Forum des images (Laurence Millereux) – Nedim Hazar (Réalisateur) – Human Studies Film Archives, Smithsonian Institution (Daisy Njoku) – Izza Génini (Réalisatrice) – IDEO productions – Dr Pedram Khosronejad  (Administrator of Society for Iranian Anthropology, SIRA)- La Huit – Georgy Mamedov (Musée Gurminj, Douchanbe, Tadjikistan) – Mat Films – Annie Mercier  (Réalisatrice) – Morgane groupe (Maude Charrier) – Farjad Nabi (Réalisateur)- Play film – Pascal Privet  (Réalisateur) – SFAV – Stratis (Roland Pellarin) – Stratus Films –  Zarafa films (Yves Billon).

En partenariat avec : Beur FM, http://www.beurfm.net

Regards comparés, Musiques en lieux d’islam.

L’invitation à porter nos regards sur les musiques en lieux d’Islam ne relève pas d’un paradoxe.  Les écritures cinématographiques ou vidéographiques nous donnent à voir et à entendre, jusqu’aux points limites, ces instants où les sons, où les dispositions  mélodiques s’imposent et subvertissent les lumières et les formes projetées. Musiques et images alternent, se chevauchent, s’assemblent, fusionnent et produisent des représentations du monde, des hommes, des sociétés, des conceptions de l’invisible, de l’inaccessible sacré. Constructions originales attachées à représenter ou porteuses d’illusions, de chimères du réel, échos d’une époque et ombres projetées des réalités humaines, musiques et images naviguent sur le sensible et l’intelligence, elles nous introduisent brutalement ou insidieusement dans des univers pluridimensionnels, entre raison et émotions.
Une fois créées, puis mémorisées et interprétées, les musiques donnent l’illusion de vivre par elles-mêmes, de se détacher du concret. Formes abstraites universelles et cependant multiples, voire même irréductibles l’une à l’autre, comme le sont parfois les musiques dites savantes opposées à celles stigmatisées comme populaires, elles s’imposent à tous les âges de la vie et investissent tous les espaces fréquentés par les hommes. Icônes sonores de l’Histoire, elles sont tout autant enracinées dans la matérialité des savoirs techniques, ceux qui président à la fabrication des instruments, que projetées dans les représentations des ordres sociaux, dans la construction des univers religieux, à moins qu’elles ne deviennent un temps vecteurs ou pour le moins emblèmes des transformations politiques et sociales. Les musiques, tout comme les danses, les postures et  les spectacles du corps, s’insèrent dans la vision somme toute utopique du « fait social total ». Elles figurent et modulent des mémoires, évoluent dans des traditions culturelles, se transforment au gré des nomadismes, des échanges, des rencontres, des conquêtes et des soumissions. Subordonnées à leurs propres dynamiques instruites par la nature même du son, phénomène physique modelé par la culture et l’imagination, et par les palettes instrumentales dont la voix et les bruits de la nature et du quotidien sont les premières touches, les musiques accompagnent pratiquement toutes les manifestations humaines et représentent la société. À ce titre, elles peuvent devenir un enjeu de pouvoir et être placées au cœur de l’action politique revêtue ou non des parures du religieux.
Certaines des réalisations historiques des mondes devenus musulmans ont traité ou traitent encore de la question musicale dans une perspective réformiste de contrôle, de normalisation éthique, de négation de la diversité humaine au profit d’un idéal type religieusement fondé. Les implications politiques sont en partie connues, bien que trop souvent au filtre d’arguments politiquement corrects, mais il convient de remarquer que cette récurrence de la négation de la diversité culturelle (ce qui est commun à nombre de contextes religieux différents) produit aussi des effets inverses à l’objectif visé en suscitant des résistances, en favorisant l’émergence de nouvelles musiques, ou en redonnant vie à des expressions musicales anciennes. Les musiques participent alors aux duels opposant des formations politiques qu’elles soient détentrices de pouvoir de gouvernement ou résistantes, à tous les niveaux, ceux des revendications culturelles, ceux de l’exigence de libertés comme ceux des combats contre les inégalités et les ségrégations. Les lieux d’islam sont multiples. Ils concernent évidemment des régions ou des pays où la religion musulmane est acceptée par la très grande majorité, mais aussi des sociétés où elle est minoritaire. L’extension et  la dispersion de ces lieux imposent une diversité culturelle foisonnante. Les musiques sont bien évidemment des expressions remarquables de cette richesse. Les instruments, les techniques, les langues, les motifs, les mélodies s’offrent à la comparaison, à la réflexion sur les permanences et le mouvement. Les angles d’approche de ces musiques en lieux d’islam sont aussi variés que les domaines sociaux et culturels. Ici les « regards comparés » trouvent idéalement matières à s’exercer. Nombres de registres peuvent être retenus, ceux définis par les instruments musicaux, par la position de la voix et du chant, ceux exprimant des identités culturelles fortes, ceux délimitant les domaines du sacré et des expériences religieuses, ceux explorant les rapports sociaux, les tensions politiques, les recouvrements culturels, les cohabitations religieuses, les expériences des mondialisations….
Images et sons, religieux et profane, dynamiques et permanences, matières et pensées, voici sur un fond d’Islam quelques paires d’oppositions qui méritent nos regards comparés pour être subverties en nous ouvrant au bonheur d’entendre et de voir, à la faculté d’entrevoir.
Jean-Claude Penrad (EHESS, Paris)

Mercredi 17 octobre
14 h à 19 h  – Voies soufi
Danse égyptienne (Suisse, 1896) –  Louis et Auguste Lumière (France) – 1’, DVD, noir et blanc.
Contact : Archives françaises du Film, CNC : jean-baptiste.garnerocnc.fr
Reconstitution à l’Exposition nationale de Genève d’une danse du ventre exécutée par deux femmes.

Holi Festival Near Mathura (Inde, 1924) – Laura Boulton (USA) – 7’, DVD, noir et blanc.
Contact : Human Studies Film Archives, Smithsonian Institution : njokudsi.edu
Pèlerinage musulman à Mathura, en Inde.

Le Grand Magal à Touba (Sénégal, 1962) – Blaise Senghor (Sénégal) – 20’, 16 mm, couleur.
Contact : CulturesFrance : jlnculturesfrance.com
Chaque année a lieu à Touba le pèlerinage de la confrérie des Mourides. De tout le Sénégal, les pèlerins affluent. Cette manifestation religieuse et païenne dure trois jours et deux nuits.

Musiques du Pakistan, musique religieuse et musique soufi (Pakistan, 1989) – Yves Billon (France) – 52’, DVD, couleur.
Contact : Zarafa films : zarafawanadoo.fr
Panorama des musiques traditionnelles, principalement religieuses, qui cohabitent au Pakistan.

Maulidi ya Hom (Tanzanie, 1996) – Jean-Claude Penrad (France) – 14’, vidéo, couleur.
Contact : CNRS Images : rejane.petitcnrs-bellevue.fr
Autrefois associé à des pratiques mortificatoires aujourd’hui abandonnées, et issu des traditions soufi, le Maulidi ya Hom est organisé à la demande des personnes qui veulent marquer un évènement important de leur vie, dans le but d’attirer une bénédiction divine.

Mille et une voix (Tunisie, Égypte, Inde, Turquie, 2001) – Mahmoud Ben Mahmoud (Tunisie) – 90¹, vidéo, couleur.
Contact : Artline films : contactartlinefilms.com
Invitation à découvrir la diversité des musiques soufi, de Dakar à Delhi.

À 20 h 30  – Transe et possession au Maghreb.
Moulay Idriss (Maroc, 1948) – Philippe Este (France) – 7’, DVD, noir et blanc.
Contact : Archives françaises du Film, CNC : jean-baptiste.garnerocnc.fr
Document des Actualités françaises sur le pèlerinage de Moulay Idriss.

Louanges (Maroc, 1989) – Izza Génini (Maroc) – 26’, vidéo, couleur.
Contact : Izza Génini :igeniniaol.com
Des pèlerins, pour la plupart soufi, viennent de tous les coins du Maroc pour le Moussem, à la fois pèlerinage religieux et fête populaire.

Stambali (Tunisie, 2000) – Saheb et Ettaba Nawfel (Tunisie) – 52’, vidéo, couleur.
Contact : Stratus films : nawfel_seyahoo.fr
Le Stambali est un culte voué aux esprits qui seraient à l’origine des maladies et des souffrances.

Bal des génies (Maroc, 1999) – Pierre Guicheney (France) – 52’, DVD, couleur.
Contact : Zarafa films : zarafawanadoo.fr
Une plongée dans le monde des Gnawa : musiciens, prêtresses et initiés du culte de possession de descendants d’esclaves africains.

Jeudi 18 octobre
14 h à 19 h – Exil
Amir (Pakistan, 1985) – John Baily (Royaume-Uni) – 50’, vidéo, couleur.
Contact : SFAV : sfavu-picardie.fr
Amir, réfugié afghan au Pakistan, a rejoint le groupe du chanteur Shah Wali. Ensemble, ils nous disent, à travers chants et musiques, leur amour pour leur pays et leurs espoirs de liberté.

Breaking the Silence: Music in Afghanistan (Afghanistan, 2002) – Simon Broughton (Royaume-Uni) –  60’, vidéo, couleur.
Contact : simon.broughtonbtconnect.com
À travers le témoignage du chanteur Ahmed Zâhir ce sont vingt années de l’histoire récente de la musique afghane qui émergent.

L’Ensemble Kaboul en exil (France, Suisse, 2002) – Franck Schneider (Suisse) – 52’, vidéo, couleur.
Contact : Stratis : infostratis.net
Lorsque Khaled Arman rejoint son père, Hossein, exilé à Genève, il retrouve les mélodies de son enfance. Il intègre l’ensemble Kaboul, pour jouer une musique bannie en Afghanistan.

Hâl (France, Iran, 2003) – Yves de Peretti (France) – 54’, vidéo, couleur.
Contact : Play film : christine-vedelplayfilm.fr
Djamchid Chemirani, joueur de zarb, retourne en Iran. Ses deux fils l’accompagnent et redécouvrent une tradition musicale transmise par leur père dans son exil français.

À 20 h 30  – Les cycles de la vie
Symphonie berbère (Maroc, 1947) – André Zwobada (France) – 13’, DVD, noir et blanc.
Contact : Archives françaises du Film, CNC : jean-baptiste.garnerocnc.fr
En voyage de noces au Maroc, deux jeunes mariés quittent Marrakech pour assister à un mariage berbère…

L’Esprit et le cœur (Tunisie, 2003) – Molka Mahdaoui (Tunisie) –  52’, DVD, couleur.
Contact : Zarafa films : zarafawanadoo.fr
Invités à jouer dans des familles, le chanteur Ahmed Jelmam et ses musiciens perpétuent la tradition de Tunis du Hebz Ellatif, chant célébrant Dieu à tous les moments de la vie.

Sakhe : musique et mariage en Mauritanie (Mauritanie, 1998) – Nicolas Jouvin (France) – 52’, vidéo, couleur.
Contact : La Compagnie des taxi-brousse :lrusincie-taxibrousse.com
Les griots ont quitté la brousse ; aujourd’hui, ils habitent Nouackchott et sont devenus des prestataires de services pour les mariages, les campagnes présidentielles…

La Bara’ (Yémen, 2002) – Pascal Privet (France) –  14’, vidéo, couleur.
Contact : Pascal Privet : pascalprivetwanadoo.fr
Les invités des mariages se rassemblent chaque vendredi pour danser la Bara’. C’est l’occasion pour les hommes de faire preuve de virilité et d’élégance.

Vendredi 19 Octobre
14 h-19 h – Mémoires

Les Bardes de Samarkand (Ouzbékistan, 2000) – Nadine Assoune (France) – 52’, vidéo, couleur.
Contact : Mat films : matfilmworldnet.fr
Après soixante-dix ans de communisme, Shâberdi Baltaev, l’un des plus célèbres bardes d’Ouzbékistan, perpétue la tradition musicale.

The Unknown Barde (Bangladesh, 1996) – Tanvir Mokammel (Bangladesh) – 60’, vidéo, couleur
Contact : SFAV : sfavu-picardie.fr
La mystique des Baûl puise autant dans la dévotion vishnouite que dans le soufisme et une certaine forme de bouddhisme. Cette « secte » apparue au XVIIIe siècle en réaction contre le ritualisme strict et exclusif des hindous et des musulmans. Le film prend pour fil conducteur la vie de Lalon Fakir, l’un des plus célèbres compositeurs baûl, mort en 1890.

À l’ombre d’une mémoire (Turquie, 2003) – Mustafa Balci (Turquie) – 60’, vidéo, couleur.
Contact : Documentaire sur grand écran : infodocumentairesurgrandecran.fr
Rencontre entre le réalisateur et le vieux Ramazan Güngör, dernier barde d’une épopée en passe de disparaître. Une complicité naît et un film prend forme.

À 20 h 30  – Créations contemporaines
Zad Moultaka  (France, Liban, 2002) – Leïla Kilani (Liban) – 52’, vidéo, couleur.
Contact : La Huit : distributionlahuit.fr
Compositeur et pianiste, Zad Moultaka a pour volonté de réaliser une véritable alchimie entre les mondes musicaux d’Orient et d’Occident.

Essyad musicien (France, Maroc, 1993) –  Mustapha Hasnaoui (Maroc) –  52’, DVD, couleur.
Contact : Image de la culture : alain.sarteletcnc.fr

La démarche musicale d’Ahmed Essyad tend à réaliser une synthèse de deux cultures. Le compositeur s’inspire des musiques berbères du Haut-Atlas et plaide pour la richesse des échanges entre mondes arabo-musulmans et Occident.

Samedi 20 octobre
14 h-19 h  – Résistances

Le Torrent qui porta le chant aux Ouïghours (Chine, Kazakhstan, 1999) – Mylène Sauloy (France) – 52’, vidéo, couleur.
Contact : La Huit : distributionlahuit.fr
Entre Chine et Kazakhstan, les Ouïghours chantent les douze Muqam recueillis par une princesse au XVIIe siècle, reflets d’une longue histoire sociale.

Sedây-e Dovom – Back Vocal (Iran, 2004) – Mojtaba Mirtahmasb (Iran) – 40’, DVD, couleur.
Contact : Pedram Khosronejad : administratoranthropology-iran.org
Vingt-quatre ans après la révolution islamique, les femmes ne chantent toujours pas en public ni n’enregistrent de disques. Comment contourner les interdits ?

Sivas, Home of Poets (Turquie, 1995) – Said Manafi et Werner T. Bauer (Turquie et Autriche) – 90’, vidéo, couleur.
Contact : SFAV : isfavu-picardie.frci
Le chant et la musique jouent un rôle important dans la culture alevi. Les Ashik, poètes -musiciens, sont considérés comme la voix du peuple. Des protagonistes du films sont victimes des extrémistes religieux et politiques…

À 20 h 30  – Transmissions
It’s Not a Gun (Palestine, 2006) – Pierre-Nicolas Durand, Hélèna Cotinier (France) – 67’, vidéo, couleur.
Contact : IDEO productions : ideoproductionsyahoo.fr
Après des études de musique en France, Ramzi Aburedwan fonde l’association Al Kamandjati (le violoniste) pour organiser en Palestine des concerts et des ateliers pour les jeunes.

Faire la Nouba (France, 2000) – Jean François Naud (France) – 52’, vidéo, couleur.
Contact : La Huit : distributionlahuit.fr
Rachid Guerbas, directeur du seul département de musique arabo-andalouse de France, initie et forme des élèves. Il travaille à partir de l’écoute.

Le Geste juste (Kirghizstan, Ouzbékistan, 2007) – Jean During (France) – 20’, DVD, couleur.
Contact : duringjeanyahoo.com
Igor Stravinsky disait qu’il faut écouter la musique les yeux grands ouverts.
A fortiori, il est des instruments dont l’apprentissage passe par la vue et pas seulement par l’oreille. C’est notamment le cas de certains luths d’Asie centrale : dotar, tanbur, komuz, dombra…

Dimanche 21 octobre
14 h-19 h  – Stars et légendes
Sabri Moudallal, le semeur de voix (Syrie, 1998) – Mohamad Malas (Syrie) –  53’, vidéo, couleur.
Contact : AMIP : amipamip-multimedia.fr
Figure réputée, spécialiste de la wasla d’Alep, Sabri Moudallal se partage entre chants religieux et profanes.

Slimane Azem, une légende de l’exil (France, Algérie, 2005) – Rachid Mérabet (Algérie) – 52’, vidéo, couleur.
Contact : les Films de la Castagne : jd.boyerlacastagne.org
L’oeuvre de Slimane Azem, chanteur d’origine kabyle, traduit les tourments endurés par les immigrés algériens depuis le milieu des années 1930. Une longue carrière artistique s’est ouiverte à lui.

Umm Kulthum a Voice Like Egypt (Égypte, 1996) – Michael Goldman (Royaume-Uni) – 67′, DVD, couleur.
Contact : alextypecastfilms.com
Sa voix bouleversa le public qui l’adulait. Des présidents se sont précipités pour la saluer. Umm Kulthum devint un symbole de la nouvelle Égypte du président Nasser, une légende du monde arabe.

Le Dernier Prophète (Pakistan, USA, 1996) – Jérôme de Missolz (France) –  53′, DVD, couleur.
Contact : Morgane groupe :mcharriermorgane-prod.fr
Dans le monde musulman, Nusrat Fateh Ali Khan est considéré comme un grand maître soufi, ce qui ne l’empêche pas de se produire lors de « raves techno », de fasciner des musiciens comme Peter Gabriel, Björk, Mick Saint-Clair, de participer à des enregistrement pour le cinéma… Quête spirituelle et succès international ne sont peut-être pas incompatibles ?

Nusrat Has Left the Building… But When ? (Pakistan, 1997) – Farjad Nabi (Pakistan) – 20’, DVD, couleur.
Contact : Farjad Nabi :beykhabaryahoo.com
La carrière du chanteur qawwâli Nusrat Fateh Ali Khan a été fulgurante. Comment relier ses interprétations spirituelles et ses participations à l’industrie du showbiz ?